Le secteur IT roumain : moteur de croissance et levier de coopération franco-roumaine

Avec plus de 250 000 professionnels, une contribution de près de 8 % au PIB et plus de 10 milliards d’euros d’exportations annuelles de services, le secteur IT&C (technologies de l’information et de la communication) est devenu un pilier de l’économie roumaine. C’est ce qu’a rappelé Ilie Bolojan, président intérimaire, dans un message adressé à l’ANIS International Summit 2025, l’événement de référence du secteur tech en Roumanie.

Un écosystème dynamique, tourné vers l’innovation

L’industrie IT roumaine incarne le dynamisme, la compétence et l’esprit entrepreneurial. Portée par l’Association Patronale de l’Industrie de Software et de Services (ANIS), elle joue un rôle de plus en plus central dans le positionnement de la Roumanie comme futur hub technologique régional.

Si des défis existent, notamment la pression fiscale ou les incertitudes réglementaires, les ambitions sont claires : passer d’un modèle basé sur l’outsourcing à un modèle fondé sur la propriété intellectuelle, les produits innovants et les marques tech roumaines exportables.

L’IT, moteur transversal de transformation

L’intervention d’Ilie Bolojan a insisté sur un point clé : la technologie dépasse aujourd’hui le périmètre du secteur IT. Elle devient un levier transversal de transformation dans :

  • la santé (télémédecine, IA diagnostique),
  • l’éducation (plateformes d’apprentissage numérique),
  • l’agriculture (capteurs, automatisation),
  • la défense, la cybersécurité, l’industrie, et même l’administration publique.

L’intelligence artificielle, la cybersécurité et la digitalisation massive soutenues par les institutions européennes sont identifiées comme des domaines stratégiques d’investissement. Ce sont également des segments où la France et la Roumanie ont des intérêts convergents, et où les entreprises françaises peuvent jouer un rôle moteur.

Des opportunités concrètes pour les entreprises françaises

Le secteur IT roumain représente une formidable opportunité de coopération pour les acteurs français. Pourquoi ?

  • Un vivier de talents qualifiés et compétitifs, ouverts aux partenariats internationaux ;
  • Des besoins croissants en R&D, cybersécurité, intelligence artificielle, domaines d’excellence pour les entreprises françaises ;
  • Des soutiens publics à l’innovation (fonds européens, programmes de transformation numérique) accessibles aux partenariats franco-roumains.

Que ce soit via des implantations locales, des co-développements technologiques ou des collaborations avec des start-up et universités, le potentiel est immense pour créer des ponts économiques et technologiques durables entre la France et la Roumanie.

Eastrategies accompagne les entreprises françaises dans leur expansion sur le marché roumain, notamment dans les domaines technologiques à fort impact.
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Roumanie: L’éducation financière au cœur de la transformation économique

Dans un monde secoué par des crises successives, des tensions géopolitiques et la montée en puissance de l’intelligence artificielle, l’éducation financière devient une priorité stratégique, selon Isărescu Mugur Isărescu, gouverneur de la BN (Banque Nationale Roumaine),. Il souligne qu’une société bien informée sur les enjeux économiques est non seulement plus résiliente face aux chocs, mais aussi plus apte à gérer son avenir financier, tant au niveau individuel qu’institutionnel.

Pour répondre à ces défis, le partenariat entre la BNR et l’ASE (Académie des Sciences Economiques) a déjà porté ses fruits :

  • Création d’un master spécialisé en banques centrales et institutions financières ;
  • Nouvelles matières adaptées aux réalités actuelles : stabilité financière, fintech, politiques macro-prudentielles ;
  • Lancement en 2025 d’un laboratoire de finances innovatives, avec des modules pratiques sur la cybersécurité, la blockchain, l’IA générative et le machine learning ;
  • Programmes d’excellence et stages dans des institutions bancaires et cabinets de conseil pour les meilleurs étudiants ;
  • Et bientôt, une initiative nationale d’orientation pour les lycéens souhaitant faire carrière dans la finance.

Une opportunité de coopération pour les acteurs français

Ce cadre ambitieux offre une véritable porte d’entrée pour les institutions académiques et les entreprises françaises, notamment :

  • Universités et écoles de commerce françaises peuvent développer des partenariats pédagogiques avec l’ASE sur les thématiques d’avenir (fintech, IA, cybersécurité) ;
  • Banques, assurances, cabinets de conseil français peuvent proposer des stages, des interventions ou du mentorat dans les projets d’excellence roumains ;
  • Entreprises tech françaises peuvent co-construire des modules pratiques dans le laboratoire de finances innovatives pour promouvoir leurs solutions en environnement académique.

Ces coopérations renforcent la formation d’une nouvelle génération de professionnels du secteur financier, tout en consolidant les liens économiques et éducatifs entre la France et la Roumanie.

Eastrategies accompagne les institutions et entreprises françaises souhaitant développer des projets éducatifs, financiers ou technologiques en Roumanie.
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Nouveaux financements pour les investissements agricoles en Roumanie

L’Agence pour le Financement des Investissements Ruraux (AFIR) a publié le Guide du demandeur pour les investissements dans le secteur des légumes et des pommes de terre, dans le cadre de l’intervention DR-16. Ce programme, financé à la fois par le budget de l’État roumain et par le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER), vise à soutenir le développement du secteur agricole roumain jusqu’en 2027.

Des aides financières allant jusqu’à 2 millions d’euros

Selon l’AFIR, la subvention maximale accordée dans le cadre de cette ligne de financement est de 2 millions d’euros par projet. Toutefois, pour les projets axés exclusivement sur l’achat de machines et d’équipements agricoles (hors culture de la pomme de terre), le financement est limité à 300 000 euros par projet.

Pour l’acquisition d’équipements agricoles spécifiques à la culture de la pomme de terre, les fermes individuelles et les structures associatives peuvent recevoir jusqu’à 700 000 euros par projet.

L’intensité de l’aide publique non remboursable peut atteindre 65 % du coût total éligible du projet.

Qui peut bénéficier de ces financements ?

Les bénéficiaires éligibles incluent :

  • Les exploitants agricoles (hors personnes physiques individuelles),
  • Les coopératives agricoles et sociétés coopératives,
  • Les groupes et organisations de producteurs reconnus par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

Ces structures doivent justifier d’un projet aligné sur les objectifs du programme pour être éligibles aux subventions.

Quels types de projets sont éligibles ?

Les financements concernent une large variété d’investissements agricoles, notamment :

  • La création et le développement d’exploitations de légumes et de pommes de terre,
  • L’aménagement d’unités de transformation à la ferme (en tant que composante secondaire du projet),
  • L’investissement dans des infrastructures agricoles comme des serres, des tunnels et des systèmes de protection des cultures,
  • L’achat de matériel agricole, remorques et semi-remorques adaptées aux cultures concernées,
  • La création et l’extension d’unités de stockage et de conditionnement,
  • L’acquisition de systèmes d’alerte météorologique et d’autres technologies de prévention des risques climatiques,
  • L’aménagement de systèmes d’irrigation et de stockage d’eau à la ferme.

Un soutien pour la modernisation des exploitations agricoles

En plus du matériel agricole, les fonds peuvent également être utilisés pour :

  • Installer des systèmes de surveillance et de contrôle des cultures et des bâtiments agricoles,
  • Améliorer l’éclairage des zones de production et des infrastructures technologiques,
  • Mettre en place des stations météorologiques locales,
  • Installer des postes de surveillance pour la sécurité des exploitations.

Accéder au guide et déposer une demande

Le guide du demandeur est accessible sur le site officiel de l’AFIR, sous la section Financement. Ce document détaille les critères d’éligibilité et les procédures de dépôt des demandes de financement.

Pourquoi investir dans le secteur agricole en Roumanie ?

Le secteur agricole roumain bénéficie d’un fort potentiel de croissance, grâce à :

  • Un soutien accru des fonds européens,
  • Une demande en hausse pour les produits agricoles locaux et bio,
  • Un climat favorable à l’augmentation des surfaces cultivables,
  • Un intérêt croissant des investisseurs pour les infrastructures modernes et les technologies agricoles.

Vous souhaitez développer votre exploitation ou investir dans l’agriculture en Roumanie ? Contactez-nous pour un accompagnement sur mesure et maximiser vos chances d’obtenir un financement.

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Bucarest, moteur du commerce extérieur roumain

Avec un volume total de 53,2 milliards d’euros enregistré au cours des dix premiers mois de 2024, Bucarest confirme son rôle central dans le commerce extérieur de la Roumanie. Selon les données de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bucarest (CCIB), la capitale représente à elle seule 29,2 % des échanges commerciaux internationaux du pays, loin devant les autres départements roumains.

Bucarest, un poids lourd des exportations roumaines

Entre janvier et octobre 2024, les entreprises siégeant à Bucarest ont exporté pour 16,2 milliards d’euros, soit 20,9 % du total des exportations roumaines. Derriere la capitale, les principaux départements exportateurs sont :

  • Timiș (9,3 % des exportations),
  • Argeș (8,1 %),
  • Ilfov (5,7 %),
  • Brașov (5 %),
  • Dolj (4,5 %),
  • Arad (4,3 %),
  • Alba (4 %),
  • Prahova (3,5 %),
  • Sibiu (3,3 %).

Les dix premiers départements exportateurs concentrent ainsi 68,6 % du total des exportations roumaines.

Quels sont les principaux produits exportés ?

Les exportations des entreprises bucarestoises se concentrent autour de plusieurs catégories stratégiques :

  • Machines, équipements électriques et pièces détachées (26,7 %),
  • Produits agricoles et végétaux (14,9 %),
  • Produits miniers (14,5 %),
  • Produits chimiques (7,1 %),
  • Produits alimentaires et boissons (6,3 %),
  • Métaux et produits dérivés (5,4 %),
  • Véhicules et équipements de transport (4,7 %),
  • Instruments et appareils optiques (3,4 %),
  • Matériaux textiles (3,3 %),
  • Armes et munitions (2,9 %).

Ensemble, ces dix catégories représentent 89,2 % des exportations totales de Bucarest.

Bucarest domine aussi les importations roumaines

Du côté des importations, la capitale renforce encore davantage son rôle économique avec 36,9 milliards d’euros importés, soit 35,2 % du total national. Les départements suivants complètent le classement :

  • Ilfov (10,3 % des importations),
  • Timiș (6,5 %),
  • Argeș (4,5 %),
  • Cluj (3,8 %),
  • Brașov (3,3 %),
  • Prahova (3,3 %),
  • Constanța (2,7 %),
  • Arad (2,6 %),
  • Alba (2,6 %).

Les dix départements les plus actifs dans le commerce international représentent 74,8 % des importations roumaines.

Quels sont les principaux biens importés ?

Les importations des entreprises basées à Bucarest sont dominées par :

  • Machines, équipements électriques et pièces détachées (22,1 %),
  • Produits chimiques (17 %),
  • Produits miniers (10,6 %),
  • Véhicules et équipements de transport (8,3 %),
  • Produits alimentaires et boissons (8 %),
  • Métaux et produits dérivés (6,1 %),
  • Matériaux textiles (5,3 %),
  • Plastiques et caoutchouc (3,8 %),
  • Produits agricoles et végétaux (3,4 %),
  • Produits divers (3,4 %).

Ces dix catégories concentrent 88 % des importations des entreprises bucarestoises.

Pourquoi Bucarest domine-t-elle le commerce extérieur roumain ?

Plusieurs facteurs expliquent cette position prédominante de la capitale dans les échanges internationaux :

  • Une forte concentration d’entreprises multinationales ayant leur siège en Roumanie,
  • Des infrastructures de transport développées facilitant l’export et l’import,
  • Un marché de consommation dynamique et en croissance,
  • Un écosystème favorable aux investissements étrangers, avec un réseau bancaire et financier performant.

Opportunités pour les entreprises françaises

Bucarest représente un hub stratégique pour le commerce international en Roumanie, offrant de nombreuses opportunités aux entreprises françaises souhaitant s’implanter ou renforcer leur présence dans le pays.

Vous souhaitez développer votre activité en Roumanie et profiter de son dynamisme commercial ? Contactez-nous pour une analyse personnalisée et un accompagnement sur mesure.

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