Nouveaux financements pour les investissements agricoles en Roumanie

L’Agence pour le Financement des Investissements Ruraux (AFIR) a publié le Guide du demandeur pour les investissements dans le secteur des légumes et des pommes de terre, dans le cadre de l’intervention DR-16. Ce programme, financé à la fois par le budget de l’État roumain et par le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER), vise à soutenir le développement du secteur agricole roumain jusqu’en 2027.

Des aides financières allant jusqu’à 2 millions d’euros

Selon l’AFIR, la subvention maximale accordée dans le cadre de cette ligne de financement est de 2 millions d’euros par projet. Toutefois, pour les projets axés exclusivement sur l’achat de machines et d’équipements agricoles (hors culture de la pomme de terre), le financement est limité à 300 000 euros par projet.

Pour l’acquisition d’équipements agricoles spécifiques à la culture de la pomme de terre, les fermes individuelles et les structures associatives peuvent recevoir jusqu’à 700 000 euros par projet.

L’intensité de l’aide publique non remboursable peut atteindre 65 % du coût total éligible du projet.

Qui peut bénéficier de ces financements ?

Les bénéficiaires éligibles incluent :

  • Les exploitants agricoles (hors personnes physiques individuelles),
  • Les coopératives agricoles et sociétés coopératives,
  • Les groupes et organisations de producteurs reconnus par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

Ces structures doivent justifier d’un projet aligné sur les objectifs du programme pour être éligibles aux subventions.

Quels types de projets sont éligibles ?

Les financements concernent une large variété d’investissements agricoles, notamment :

  • La création et le développement d’exploitations de légumes et de pommes de terre,
  • L’aménagement d’unités de transformation à la ferme (en tant que composante secondaire du projet),
  • L’investissement dans des infrastructures agricoles comme des serres, des tunnels et des systèmes de protection des cultures,
  • L’achat de matériel agricole, remorques et semi-remorques adaptées aux cultures concernées,
  • La création et l’extension d’unités de stockage et de conditionnement,
  • L’acquisition de systèmes d’alerte météorologique et d’autres technologies de prévention des risques climatiques,
  • L’aménagement de systèmes d’irrigation et de stockage d’eau à la ferme.

Un soutien pour la modernisation des exploitations agricoles

En plus du matériel agricole, les fonds peuvent également être utilisés pour :

  • Installer des systèmes de surveillance et de contrôle des cultures et des bâtiments agricoles,
  • Améliorer l’éclairage des zones de production et des infrastructures technologiques,
  • Mettre en place des stations météorologiques locales,
  • Installer des postes de surveillance pour la sécurité des exploitations.

Accéder au guide et déposer une demande

Le guide du demandeur est accessible sur le site officiel de l’AFIR, sous la section Financement. Ce document détaille les critères d’éligibilité et les procédures de dépôt des demandes de financement.

Pourquoi investir dans le secteur agricole en Roumanie ?

Le secteur agricole roumain bénéficie d’un fort potentiel de croissance, grâce à :

  • Un soutien accru des fonds européens,
  • Une demande en hausse pour les produits agricoles locaux et bio,
  • Un climat favorable à l’augmentation des surfaces cultivables,
  • Un intérêt croissant des investisseurs pour les infrastructures modernes et les technologies agricoles.

Vous souhaitez développer votre exploitation ou investir dans l’agriculture en Roumanie ? Contactez-nous pour un accompagnement sur mesure et maximiser vos chances d’obtenir un financement.

Read More

Bucarest, moteur du commerce extérieur roumain

Avec un volume total de 53,2 milliards d’euros enregistré au cours des dix premiers mois de 2024, Bucarest confirme son rôle central dans le commerce extérieur de la Roumanie. Selon les données de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bucarest (CCIB), la capitale représente à elle seule 29,2 % des échanges commerciaux internationaux du pays, loin devant les autres départements roumains.

Bucarest, un poids lourd des exportations roumaines

Entre janvier et octobre 2024, les entreprises siégeant à Bucarest ont exporté pour 16,2 milliards d’euros, soit 20,9 % du total des exportations roumaines. Derriere la capitale, les principaux départements exportateurs sont :

  • Timiș (9,3 % des exportations),
  • Argeș (8,1 %),
  • Ilfov (5,7 %),
  • Brașov (5 %),
  • Dolj (4,5 %),
  • Arad (4,3 %),
  • Alba (4 %),
  • Prahova (3,5 %),
  • Sibiu (3,3 %).

Les dix premiers départements exportateurs concentrent ainsi 68,6 % du total des exportations roumaines.

Quels sont les principaux produits exportés ?

Les exportations des entreprises bucarestoises se concentrent autour de plusieurs catégories stratégiques :

  • Machines, équipements électriques et pièces détachées (26,7 %),
  • Produits agricoles et végétaux (14,9 %),
  • Produits miniers (14,5 %),
  • Produits chimiques (7,1 %),
  • Produits alimentaires et boissons (6,3 %),
  • Métaux et produits dérivés (5,4 %),
  • Véhicules et équipements de transport (4,7 %),
  • Instruments et appareils optiques (3,4 %),
  • Matériaux textiles (3,3 %),
  • Armes et munitions (2,9 %).

Ensemble, ces dix catégories représentent 89,2 % des exportations totales de Bucarest.

Bucarest domine aussi les importations roumaines

Du côté des importations, la capitale renforce encore davantage son rôle économique avec 36,9 milliards d’euros importés, soit 35,2 % du total national. Les départements suivants complètent le classement :

  • Ilfov (10,3 % des importations),
  • Timiș (6,5 %),
  • Argeș (4,5 %),
  • Cluj (3,8 %),
  • Brașov (3,3 %),
  • Prahova (3,3 %),
  • Constanța (2,7 %),
  • Arad (2,6 %),
  • Alba (2,6 %).

Les dix départements les plus actifs dans le commerce international représentent 74,8 % des importations roumaines.

Quels sont les principaux biens importés ?

Les importations des entreprises basées à Bucarest sont dominées par :

  • Machines, équipements électriques et pièces détachées (22,1 %),
  • Produits chimiques (17 %),
  • Produits miniers (10,6 %),
  • Véhicules et équipements de transport (8,3 %),
  • Produits alimentaires et boissons (8 %),
  • Métaux et produits dérivés (6,1 %),
  • Matériaux textiles (5,3 %),
  • Plastiques et caoutchouc (3,8 %),
  • Produits agricoles et végétaux (3,4 %),
  • Produits divers (3,4 %).

Ces dix catégories concentrent 88 % des importations des entreprises bucarestoises.

Pourquoi Bucarest domine-t-elle le commerce extérieur roumain ?

Plusieurs facteurs expliquent cette position prédominante de la capitale dans les échanges internationaux :

  • Une forte concentration d’entreprises multinationales ayant leur siège en Roumanie,
  • Des infrastructures de transport développées facilitant l’export et l’import,
  • Un marché de consommation dynamique et en croissance,
  • Un écosystème favorable aux investissements étrangers, avec un réseau bancaire et financier performant.

Opportunités pour les entreprises françaises

Bucarest représente un hub stratégique pour le commerce international en Roumanie, offrant de nombreuses opportunités aux entreprises françaises souhaitant s’implanter ou renforcer leur présence dans le pays.

Vous souhaitez développer votre activité en Roumanie et profiter de son dynamisme commercial ? Contactez-nous pour une analyse personnalisée et un accompagnement sur mesure.

Read More

La Roumanie parmi les destinations phares pour les investissements en Europe de l’Est

La Roumanie confirme son statut de destination de choix pour les investissements en private equity, se classant parmi les quatre premières économies d’Europe centrale et orientale (CEE) attirant ces financements, selon une étude réalisée par le projet Healthy Investment Central and Eastern Europe (HICEE).

Un intérêt croissant pour la Roumanie dans un marché sous-financé

Malgré son potentiel, l’Europe centrale et de l’Est reste sous-financée en matière de capital-risque, notamment dans le secteur de l’innovation en santé, selon le rapport coordonné par EIT Health. Ce projet vise à lever les obstacles structurels entravant le développement des start-ups technologiques et à favoriser l’émergence de nouvelles solutions innovantes.

Historiquement, la région fait face à des difficultés d’accès au financement, à une capacité limitée en recherche et développement et à un manque d’infrastructures de soutien. En 2021, les pays de la CEE ne représentaient que 3,2 % des investissements en capital-risque en Europe, tandis que les start-ups en santé y obtenaient en moyenne 1,2 million d’euros, soit trois fois moins que la moyenne européenne de 3,8 millions d’euros.

Un ralentissement des investissements en 2023

Les incertitudes économiques, la hausse des taux d’intérêt et les tensions géopolitiques ont freiné les investissements dans la région. En 2023, les investissements en private equity dans la CEE ont chuté à 1,71 milliard d’euros, soit une baisse de 40 % par rapport à l’année précédente et de 43 % sous la moyenne des cinq dernières années.

Toutefois, la Roumanie maintient son attractivité et capte 8 % du total des investissements en capital-investissement de la région, se positionnant ainsi au quatrième rang, derrière la République tchèque (27 %), la Pologne (26 %) et la Lituanie (14 %). Ces quatre pays concentrent à eux seuls 75 % des investissements en private equity en CEE et 41 % des entreprises financées en 2023.

Une perception positive des investisseurs pour l’avenir

L’enquête révèle que 20 % des investisseurs considèrent la Roumanie comme une destination prometteuse pour le capital-risque dans les trois prochaines années, à l’instar de la Slovénie. La Pologne reste cependant la plus attractive, avec 80 % des répondants la décrivant comme une destination d’investissement dynamique.

Malgré cet optimisme relatif, seuls 25 % des investisseurs perçoivent l’Europe centrale et de l’Est au même niveau d’attractivité que l’Europe de l’Ouest, ce qui révèle un certain scepticisme persistant. Les principales barrières identifiées par les investisseurs incluent :

  • La qualité des opportunités d’investissement (92 % la considèrent comme un défi majeur),
  • L’accès aux financements pour la croissance (80 %),
  • La stabilité institutionnelle et la complexité réglementaire (64 %).

Vers une meilleure intégration avec les investisseurs occidentaux

L’étude met en lumière une forte collaboration entre les investisseurs d’Europe de l’Ouest et leurs homologues de CEE. Près de 100 % des investisseurs occidentaux en CEE ont établi des partenariats locaux, tandis que seulement 34 % des entités locales ont noué des collaborations avec des partenaires occidentaux. Ce déséquilibre pourrait présenter une opportunité pour les investisseurs régionaux afin de renforcer leur attractivité et d’attirer davantage de capitaux et d’expertise.

Le potentiel de la Roumanie dans la transformation du paysage de l’innovation en CEE

En dépit des obstacles persistants, la Roumanie est en passe de devenir un acteur incontournable du private equity en Europe centrale et de l’Est. Grâce à un écosystème en mutation, à un capital humain qualifié et à des perspectives de croissance solide, le pays attire de plus en plus d’investisseurs cherchant des opportunités prometteuses.

Vous souhaitez explorer les possibilités d’investissement en Roumanie et mieux comprendre le marché du private equity dans la région ? Contactez-nous pour un accompagnement stratégique et une analyse détaillée des opportunités disponibles.

Read More

Marché hôtelier en Roumanie : une croissance record en 2024

L’industrie hôtelière roumaine poursuit son essor avec un record historique en 2024 : plus de 25 millions de nuitées enregistrées, soit le plus haut niveau des trois dernières décennies. Ce dynamisme est porté par une augmentation notable des touristes étrangers et une demande accrue pour des hébergements modernes. Selon le rapport annuel de Colliers, la Roumanie se positionne progressivement comme une destination attractive pour les investisseurs du secteur.

Une visibilité internationale en hausse et des perspectives positives

La montée en puissance du tourisme roumain s’explique par une meilleure visibilité internationale et par l’intégration progressive à l’espace Schengen prévue pour 2025, qui devrait faciliter encore davantage les flux de voyageurs. En conséquence, les investissements dans les infrastructures hôtelières s’intensifient, avec l’arrivée de grandes chaînes internationales qui considèrent le marché roumain comme stratégique pour leur expansion.

Un secteur en pleine croissance, mais avec des défis à relever

Si le tourisme de loisir est en plein boom, le segment du tourisme d’affaires peine encore à retrouver ses niveaux d’avant la pandémie. Bien que la fréquentation des touristes étrangers ait augmenté de 13 % en 2024, le nombre de nuitées des voyageurs d’affaires reste inférieur de 3 % à celui enregistré en 2018-2019. Cette reprise partielle reflète une transformation des modes de travail et des déplacements professionnels, avec un recours plus fréquent aux réunions virtuelles.

Par ailleurs, les habitudes de consommation des touristes en Roumanie sont encore en décalage avec celles des autres pays de l’Union européenne. En 2023, un voyageur d’affaires dépensait en moyenne 333 euros par séjour, soit bien moins qu’en Hongrie (562 euros) ou en Pologne (488 euros). Toutefois, la Roumanie affiche la troisième plus forte progression en Europe sur la dernière décennie, avec une augmentation de 134 % des dépenses par voyage.

Des performances solides pour les hôtels de haut standing

L’analyse de Colliers, centrée sur les établissements 4 et 5 étoiles de Bucarest affiliés à des marques renommées, confirme une dynamique favorable. Le tarif moyen quotidien (ADR) a dépassé les niveaux pré-pandémiques, atteignant 140 euros la nuit, soit une hausse de 21 % en devises et de 27 % en monnaie locale. Cette croissance place la capitale roumaine devant des marchés comme Varsovie, Budapest et même Vienne en termes d’évolution.

Le revenu par chambre disponible (RevPAR) a également progressé de 10 % par rapport à la période pré-pandémique. Toutefois, le taux d’occupation moyen reste sous la barre des 70 % en 2024, encore loin du pic de 78 % atteint en 2018-2019, ce qui illustre la différence de dynamisme entre le tourisme de loisir et celui d’affaires.

Un secteur en mutation et des opportunités d’investissement majeures

L’expansion rapide du tourisme en Roumanie, couplée à un nombre limité d’hôtels, attire de plus en plus d’investisseurs. En 2024, plus de 400 nouvelles chambres ont été ajoutées à l’offre hôtelière, notamment avec l’ouverture du premier hôtel 5 étoiles Swissotel à Poiana Braşov.

Les perspectives pour 2025-2026 sont encore plus ambitieuses, avec une quinzaine de nouveaux établissements prévus, totalisant plus de 2 000 chambres. Parmi les nouveaux entrants figurent des acteurs reconnus comme Marriott, Hilton et Accor, mais aussi de nouveaux groupes tels qu’Ascott Hotels (The Crest Collection) et Corinthia, qui s’implanteront à Bucarest.

Une destination en voie de consolidation sur le marché européen

Malgré son retard par rapport à d’autres marchés d’Europe centrale et orientale, la Roumanie possède tous les atouts pour s’imposer comme une destination touristique montante. Avec une croissance soutenue du tourisme de loisir et des perspectives encourageantes pour le segment affaires, le pays attire de plus en plus d’opérateurs hôteliers.

Dans un contexte où le marché européen affiche des dynamiques contrastées, la Roumanie se distingue par un fort potentiel d’expansion, offrant des opportunités intéressantes pour les investisseurs.

Vous souhaitez explorer les opportunités d’investissement dans l’hôtellerie en Roumanie ? Contactez-nous pour obtenir des conseils personnalisés et identifier les meilleures stratégies pour réussir votre implantation sur ce marché en pleine croissance.

Read More
Politique de confidentialité Politique relative aux Cookies Conditions Générales