Container ship arriving in port, container ship going to deep se

Consommer local, une nouvelle nécessité pour les entreprises

La crise du transport mondial, alimentée ces derniers jours par le blocage du Canal de Suez, renforce l’idée qu’un changement dans l’approvisionnement des entreprises est nécessaire. Heureusement, il existe des solutions.

Le monde de l’entreprise peut très facilement s’apparenter à un foyer. Afin de faire vivre ce foyer, il est nécessaire de s’approvisionner en aliments. Pendant des décennies, une course effrénée au prix le moins cher a été lancée. Ce qui a conduit à l’importation d’aliments produits dans des pays lointains. Une prise de conscience s’opère toutefois depuis plusieurs années avec la mode du « consommer local ». Les adeptes de ce nouveau type de consommation assument une augmentation de leur panier moyen, tout en ayant la satisfaction de savoir d’où viennent leurs produits et le plaisir de consommer des aliments de qualité.

Le monde de l’entreprise est très similaire. Durant des décennies, l’Asie a été la source de tous les approvisionnements, avec des prix défiants toutes concurrences. Mais voilà, avec la crise sanitaire que nous traversons en 2021, ces prix compétitifs ne suffisent plus. Pour un chef d’entreprise, il est devenu très difficile de rendre visite à ses fournisseurs. Il doit maintenant tout piloter à distance en espérant que tout se passe bien, ce qui n’est bien sûr pas acceptable.

Une importante crise de containers a quadruplé le prix du transport depuis la Chine vers l’Europe en seulement quelques mois, avec un délai de livraison rallongé. Le blocage du Canal de Suez n’est que la goutte d’eau qui montre les limites d’un système arrivé à saturation et qui ne devrait pas se redresser avant plusieurs années.

L’Europe dispose des ressources nécessaires aux PME

Alors comment modifier son approvisionnement dans ce contexte ? Il suffit, tout simplement, d’appliquer dans le monde de l’entreprise cette tendance du « consommer local ». Et quand on parle de local, à notre échelle, c’est bien évidemment de toute l’Europe qu’il est question. L’ensemble des pays européens ont les ressources pour fournir presque tout ce dont ont besoin les entreprises, quelques soient leur domaine d’activité.

En prenant l’exemple de la Roumanie, le pays dispose de toutes les industries nécessaires pour subvenir à des besoins dans le bois, la mécanosoudure ou le textile, par exemple. Une fois la barrière du coût (supérieur en moyenne de 20 à 30% par rapport à l’Asie) dépassée, tous les avantages de chercher des fournisseurs en Roumanie apparaissent clairement. A seulement 2h30 de Paris, ce pays est facilement accessible pour les entrepreneurs, même en période de Covid-19. Les coûts de transport sont limités et ne connaîtront pas de variation aussi importante que le transport maritime. Les délais de livraison seront également beaucoup plus rapides.

Les différentes industries de l’Europe de l’Est, qu’elles soient de production ou de service, sont dans les starting-blocks pour faire face à cette tendance qui se dessine. Le moment idéal pour se poser sur cette question et envisager un changement dans l’origine de ses fournisseurs. Mais c’est un sujet qui prend du temps, et nécessite beaucoup de recherche.

Ce temps, vous pouvez le gagner en faisant appel à des personnes spécialistes des marchés européens, qui seront vous donner les informations clés et vous trouvez les entreprises avec qui travailler. Alors, allez-vous choisir de subir en continu l’inflation du commerce mondial, ou allez-vous prendre en main le contrôle de votre production à l’échelle locale ?

N’hésitez pas à nous contacter pour programmer un simple rendez-vous afin de discuter des opportunités qui vous attendent en Europe de l’Est.

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Roumanie : Comment seront dépensés les 30 milliards d’euros du plan de relance

plan relance roumanie

Dans le cadre de son plan de relance et de résilience face à la crise de la Covid-19, la Roumanie peut prétendre à 30 milliards d’euros de la part de l’Union Européenne. Mais pour cela, des projets concrets doivent être préparés avant 2026 afin que l’ensemble de la somme soit débloqué. Lors d’une interwiew au site G4Media.ro, Dan Barna, vice premier ministre roumain, a annoncé quel était le plan d’utilisation de ces fonds, aux conditions plus strictes que par le passé.

« Tu dois t’engager sur des résultats, par exemple 2000 km de voies ferrées, 700 wagons rénovés aux standards modernes, plusieurs hôpitaux régionaux. Si tu obtiens des résultats, tu reçois l’argent. Si tu as rénové seulement 500 wagons sur les 700, tu ne reçois pas un euro », explique le vice-premier ministre.

Par exemple, pour la construction d’hôpitaux régionaux, l’Etat roumain doit encore s’assurer de la faisabilité des projets dans un délai de 4-5 ans. Si c’est réalisable, les projets de construction dans leur ensemble seront inclus dans ce plan de relance. Si non, ce sera uniquement certaines composantes des projets qui seront introduites, le reste étant assumé par la Roumanie. Ainsi, l’Etat espère pouvoir bénéficier de 9 milliards d’euros pour les infrastructures de santé.

Un autre point essentiel de ce plan de relance se trouve dans les infrastructures de transport. A commencer par la réhabilitation et la modernisation des infrastructures ferroviaires. « Ces projets doivent avoir un impact positif sur l’environnement », précise Dan Barna. « Et, évidemment, nous aurons des investissements pour la jeunesse, pour le social et pour les destinations touristiques. »

L’accès à l’éducation fera partie des priorités

Un peu plus de deux milliards d’euros seront accordés aux municipalités de Roumanie afin qu’elles réalisent leurs projets spécifiques. Toujours deux milliards d’euros sont prévus pour l’accès à l’éducation. « Nous reviendrons avec les chiffres exacts dans les prochains jours, pour le moment il s’agit de données brutes », conclut le ministre.

Le nouveau gouvernement roumain, élu en novembre 2020, devra présenter des projets permettant d’absorber ces fonds européens. C’est l’un des points faibles du pays qui rencontrent des difficultés à proposer des initiatives correspondants aux exigences européennes.

Les entreprises privées peuvent également profiter du plan de relance roumain, avec une enveloppe budgétaire importante du ministère de l’économie (voir notre article à ce sujet ici)

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L’Europe accorde 875,5 millions d’euros pour la construction de l’autoroute Sibiu-Pitesti

commission européenne

La première phase de l’autoroute reliant les villes de Sibiu et Pitesti, en Roumanie, va être financée à hauteur de 875,5 millions d’euros par l’Union Européenne. Cette annonce a été faite le jeudi 3 septembre par la Commission Européenne.

Cette autoroute représente un enjeu stratégique pour l’Europe. Elle permettrait d’offrir une meilleure connexion le long du couloir de transport Rhin-Danube. Cela va se traduire par une connexion ininterrompue entre le port de Constanta, ouvrant sur la mer Noire, et le poste de frontière de Nadlac vers la Hongrie.

« Ce projet va résoudre un grand blocage de trafic routier dans réseau de transport roumain. Il va améliorer la sécurité routière, va réduire les durées des trajets et réduire les coûts pour les passagers et les marchandises. Cela aura un effet très positif pour l’économie et la qualité de vie des habitants de la région », a déclaré la commissaire pour la cohésion et les réformes, Elisa Ferreira.

Un défi qui prendra du temps

Cette construction va toutefois prendre du temps. Le défi est titanesque. Cette autoroute sera la première à traverser les montagnes Carpates. Pas moins de 9 tunnels seront construit pour rendre cette connexion possible.

L’autoroute Sibiu – Pitesti aura une longueur de 122,11 kilomètres et va être divisée en cinq lots pour sa construction. Les travaux pour la réalisation du premier lot entre Sibiu et Boita (13,17 km) ont commencé au mois de mars 2020. Ce lot coûtera 125 millions d’euros et devrait être livré dans maximum 4 ans.

Les infrastructures routières ont pris beaucoup de retard en Roumanie par rapport au reste de l’Europe. Mais le gouvernement entend bien accélérer les constructions. Il en a même fait une priorité dans son plan de relance de l’économie jusqu’à 2030.

Source : AGERPRES

Retrouvez ici plus d’actualités sur le transport en Roumanie :

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Roumanie : Comment déduire la TVA sur les livraisons intercommunautaires de biens

TVA sur les livraisons intercommunautaires de biens

Pour déduire la TVA sur les livraisons intercommunautaires de biens depuis la Roumanie, une série très précise de documents est à prendre en compte.

Les livraisons intercommunautaires désignent les livraisons de biens qui sont transportés, par le fournisseur, d’un Etat membre de l’UE vers un autre Etat membre.

La déduction de la TVA pour les livraisons intercommunautaires de biens se justifie par les documents suivants :

  • Facture sur laquelle doit être mentionnée le numéro de TVA intracommunautaire attribué à l’acheteur d’un autre Etat membre ;
  • Document qui atteste que les biens ont été transportés de la Roumanie vers un autre Etat membre ;
  • Selon le cas, tout autre document comme : contrat / commande / document d’assurance.

Dans le cas où le transport des biens est assuré par le fournisseur, il convient d’ajouter :

  • Au moins deux de ces documents :  convention relative au contrat de transport international de marchandises par route (CMR) signé / Connaissement / Facture de transport aérien ou facture du transporteur ;
  • OU au moins un des documents mentionnés ci-dessous, plus un de ces documents : police d’assurance, extrait bancaire, facture du dépôt, document émis par une autorité publique (ex : notaire)

Dans le cas où le transport des biens est assuré par un transporteur tiers, le dossier se complétera avec :

  • Une déclaration de l’acheteur à destination du fournisseur qui atteste de la réception des biens. Cette attestation doit être fournie jusqu’au 10 du mois suivant la livraison. Elle doit contenir les informations suivantes : date d’émission, nom et adresse de l’entreprise, quantité et nature des biens, date et lieu de la réception des biens (en cas de livraison par transport, numéro d’identification du moyen de transport) et identité de la personne qui accepte les biens au nom de l’acheteur.  
  • PLUS au moins deux de ces documents :  convention relative au contrat de transport international de marchandises par route (CMR) signé / Connaissement / Facture de transport aérien ou facture du transporteur ;
  • OU au moins un des documents mentionnés ci-dessous, plus un de ces documents : police d’assurance, extrait bancaire, facture du dépôt, document émis par une autorité publique (ex : notaire)

Le délai pour fournir ces documents est de 150 jours à partir de la livraison des biens. En cas de contrôle fiscal et de dépassement de ce délai, les autorités peuvent obliger l’entreprise à collecter et payer la TVA à la date de la livraison des biens.

N’hésitez pas à faire appel à nos équipes pour accompagner votre développement en Roumanie.

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