Conséquence directe de la reprise en Roumanie, les entrepreneurs proposant des services aux autres entreprises ont vu leur chiffre d’affaires fortement augmenter. Sur la période du 1er janvier au 30 avril 2021, ce marché a enregistré une croissance de près de 11% par rapport à la même période l’année dernière, indiquent les chiffres de l’Institut National de Statistiques en Roumanie.
Plusieurs types de services sortent grands gagnants en cette période, notamment en raison des changements imposés par la pandémie. Les activités de services informatiques et de technologie de l’information connaissent une croissance de l’ordre de 20,7%. Cela s’explique notamment par l’accélération de la digitalisation des administrations et des entreprises du pays.
Afin d’améliorer leur visibilité, les entreprises roumaines ont fait appel à des entreprises de production vidéo. Ce secteur connaît une croissance de 18,3% par rapport à 2020. Les activités de transport ont également augmenté de 8,9% et celles de communication de 6%.
Cette tendance devrait se confirmer dans les prochains mois. La plus forte croissance a été enregistrée au mois d’avril 2021, avec une augmentation du chiffre d’affaires du secteur de 34% par rapport au même mois l’année précédente.
Les services proposés par les entreprises roumaines s’exportent également très bien. En raison de la qualité des infrastructures Internet et de la montée en compétence de la population face aux nouvelles technologies, de plus en plus de PME étrangères se tournent vers la Roumanie pour la réalisation de certaines prestations.
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La Roumanie, forte de sa croissance, continue à s’affirmer comme un marché attractif pour l’export. Les 20 millions d’habitants que comptent le pays continuent à voir leurs revenus fortement progresser, leur pouvoir d’achat également.
En 2020, malgré la pandémie que nous avons traversée, les revenus moyens des foyers ont augmenté de 8,3% par rapport à l’année précédente. Ils atteignent ainsi une moyenne de 1060 par famille. Rapporté à l’individuel, cette somme s’élève à 412 euros (hausse de 9,6% en un an).
Ces revenus proviennent essentiellement des salaires et des revenus qui leurs sont associés (près de 70%). Le reste étant complété par les revenus des prestations sociales (19%), les revenus des activités agricoles indépendantes (2%) et les revenus en nature (7%). Cette dernière représente de manière générale la contre-valeur des produits agroalimentaires obtenus des ressources propres.
Comment les Roumains dépensent leur argent
De ce budget familial de 1060 euros, les Roumains en ont dépensé en moyenne 84% soit 890 euros. Les données de l’Institut National de Statistiques roumain démontre que les secteurs bénéficiant le plus de ces revenus sont les suivants :
Biens alimentaires
Bien non-alimentaires
Services et transfert vers l’administration publique (Impôts, contributions et cotisations)
« Production familiale » (pour les travaux agricoles du foyer et les dépenses liés aux animaux)
Achat/construction d’un bien immobilier.
Avec ces hausses de revenus, les Roumains cherchent maintenant à acheter des biens et services auxquels ils ne pouvaient pas tous prétendre auparavant. Une hausse de l’intérêt pour les produits bio, artisanaux ou pour des produits innovants se fait sentir.
Les entreprises étrangères se doivent d’intervenir sur un marché local qui ne sera pas capable d’absorber seul les hausses de revenus de la population.
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L’économie serbe est principalement basée sur les services, mais aussi sur son industrie, qui représente encore une part importante du PIB (25%). Bien que l’industrie manufacturière soit dynamique, la Serbie reste très dépendante de certains secteurs de l’industrie lourde : l’acier, l’énergie et l’exploitation minière.
Il reste positionné sur les produits de taille moyenne (produits automobiles, métaux) ou les produits à faible valeur ajoutée (textiles), le gouvernement concentrant son soutien à l’IED en fonction du nombre d’emplois créés ou maintenus, en raison d’un taux de chômage encore élevé (11% avant la pandémie, il est tombé à 9% en 2020). La Serbie dispose également d’un secteur agro-alimentaire dynamique (6% du PIB) qui représente 18% de ses exportations avec une augmentation de +8,0% (sur un an) au printemps 2020.
Selon Doing Business 2020, l’environnement des affaires en Serbie s’améliore progressivement.
La Serbie a un certain nombre d’avantages pour attirer l’IED :
Un environnement commercial généralement positif et beaucoup plus libéral. La Serbie se caractérise par l’un des taux d’imposition des sociétés les plus bas d’Europe (10%). Sa 44e position dans le classement Doing Business témoigne d’un environnement pro-business.
Une réelle volonté de réformer le secteur public affichée par le gouvernement et rendue concrète et décisive par les différents accords signés avec le FMI et l’UE.
Une main-d’œuvre jeune par rapport au reste de l’Europe, bien formée et multilingue (près de la moitié des Serbes parlent couramment l’anglais) et peu coûteux.
-Un niveau confortable de réserves de devises.
Un emplacement géographique optimal avec des connexions au canal Rhin-Main-Danube, à la mer Adriatique, à la mer Méditerranée et à la mer Noire.
Dans le processus d’adhésion à l’Union européenne, la Serbie améliore l’environnement d’investissement depuis de nombreuses années, ainsi que la modification de nombreuses lois pour attirer les investissements étrangers. L’objectif des modifications législatives est l’harmonisation avec la législation de l’UE, ainsi que la fabrication de la Serbie un marché d’investissement concurrentiel.
Ce changement important a placé la Serbie en tête d’une liste de pays, dont les investisseurs du monde entier prennent en considération lorsqu’ils décident d’investir.
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Le rythme annuel moyen de la croissance économique en Roumanie est estimé à 4.7% sur la période 2021-2024, avec un pic estimé à 5% en 2023 d’après la Commission Nationale de Stratégie et de Prévision (CNSP). Le secteur le plus dynamique sera celui de la construction, avec un rythme de croissance de la valeur brut de 8.1% en moyenne par an.
Pour le secteur tertiaire, cette croissance est estimée à 4.2%, l’accent étant mis sur le développement de services moderne (IT, services pour les entrepreneurs, etc). Le secteur industriel profitera également de la relance de l’économie avec une croissance annuelle moyenne estimée à 4.8%.
La CNSP précise qu’elle base ses prévisions sur une absorption suffisante des fonds européens sur deux axes : le cadre financier afférent à la période 2014-2020 et le fond de redressement et de résilience lancé pour faire face à la crise. « Une modification du degré d’absorption pourrait conduire à un changement dans les deux sens en ce qui concerne la formation brute de capitaux », explique le document remis à l’agence de presse AGERPRES. Depuis son adhésion à l’Union Européenne, la Roumanie rencontre en effet des difficultés à absorber les fonds qui lui sont dédiés, par manque de projets structurants ou de capacité à les rendre conformes aux exigences. Le nouveau gouvernement élu en novembre compte bien faire de ce sujet une priorité pour les années à venir.
Par région, les meilleures évolutions sur attendues dans les régions du Sud-Est (Constanta), Sud-Muntenia (autour de Bucarest) et Sud-Ouest Oltenia (Craoiva). Le CNSP évoque une croissance annuelle moyenne supérieur à 5%. Pour la région du Sud-Est, la croissance se basera majoritairement sur l’industrie et la construction. Le taux de chômage arrivera à 3.9% d’ici à 2023, alors qu’il était de 4.2% avant la crise en 2019.
Région Sud Muntenia
Pour la région Sud Muntenia, l’évolution positive se base sur tous les secteurs d’activités, mais en particulier sur les constructions et les services. Au chapitre des risques est toutefois consignée une baisse de la demande pour l’industrie automobile (la région abrite un pôle important d’industrie du pays). Un autre risque est présent concernant la production agricole, qui dépend des conditions météorologiques. Celle-ci n’ont pas toujours été favorable ces dernières années. Sachant que la région représente 19% de la production agricole du pays, la météo pourrait fortement contribuer à la croissance, ou au contraire, lui mettre des plombs dans l’aile.
Région Sud-Ouest Oltenia
Pour la région Sud-Ouest Oltenia (Craiova), les pronostics de croissance se font également principalement dans le secteur de l’industrie et des constructions. La pandémie Covid-19 a eu un impact significatif sur l’industrie alimentaire, l’un des employeurs les plus stables et contribuant le plus au PIB de la région. La reprise devrait permettre de relancer cette industrie et de réduire le taux de chômage à 4.9% d’ici à 2024, contre 5.2% en 2019 avant la crise.
Région Nord-Est
La région Nord-Est (Iasi) devrait également connaître une croissance annuelle de près de 5%, mais les estimations sont plus difficiles à effectuer. Le document rapporte en effet que, bien que le Nord-Est soit la région la plus peuplée de Roumanie, c’est également la région qui connaît le plus fort taux de migration. La croissance sera donc en directe corrélation avec la baisse de la population résidente dans les années à venir. Il existe toutefois des perspectives positives dans les domaines des services, à Iasi et Bacau, et dans l’agriculture, A Botoşani et Vaslui.
Région Ouest
La région Ouest se démarque, non pas par sa croissance estimée à 4% par an, mais par son taux de chômage attendu à 2.2% pour l’année 2021. D’ici à 2024, le taux de chômage devrait même être de 1.3%, avec un record pour le département de Timiş à 0.8%. « Bien que l’économie soit forte, la région Ouest est confrontée actuellement à un taux élevé d’infections dans les rangs de la population, ce qui va impliquer une relance ralentie dans l’économie. Les restrictions régionales imposées vont se ressentir dans l’économie », rapport le document de la CNSP.
Dans la région Centre (Brasov), les pronostics sont de 4.9% de croissance annuelle sur l’ensemble de la période visée. Cette croissance sera soutenue par le secteur industriel et des services (ce domaine d’activité représente la plus grande part de l’économie régionale), suivis par les constructions. Les perspectives pourraient encore être meilleures dans le cas d’une année agricole favorable. Le chômage devrait monter jusqu’à 3.4% en 2021, avant de redescendre à 2% en 2024.
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