businessman holding tablet and showing a growing virtual hologra

Analyse : Les investissements étrangers en Roumanie

IDE

La Banque Nationale Roumaine (BNR) a publié mercredi 30 septembre, les derniers chiffres concernant les investissements directs étrangers (IDE) en Roumanie. Ce pays d’Europe de l’Est a attiré l’année dernière 5,17 milliards d’euros d’investissement étrangers. 2,2 milliards représentent les apports au capital des entreprises et 2,8 milliards un réinvestissement des profits. En 2019, le solde total des investissements étrangers directs a atteint 88,3 milliards d’euros.

Pour la deuxième année consécutive, le niveau des IDE dépasse la barre de 5 milliards d’euros, après les 5,26 milliards investis en 2018 (4,5 mds en 2016 et 4,7 mds en 2017).

Jusqu’en 2018, la plus grande contribution du flux net des IDE était enregistrée dans les apports au capital propre des entreprises (le record était de 4,2 milliards d’euros en 2014). Pour la première fois, en 2019, le réinvestissement des profits dépasse les apports au capital (2,8 mds contre 2,2 mds).

Le commerce attire le plus de nouveaux investissements

Malgré le dépassement de la barre des 5 milliards d’euros en Roumanie en 2019, la part des IDE dans le PIB local est en léger recul : 2,3% en 2019 contre 2,6% en 2017 et 2018. Rapporté au total de la population, le flux net des IDE représente 267 euros par habitant.

Le commerce reste le secteur qui a attiré le plus d’investissement en 2019 (1,8 milliards d’euros), sur fond de forte croissance de la consommation. 1,3 milliard d’euros ont été orientés vers l’industrie, dont 980 millions d’euros ont bénéficié à des activités de production comme le secteur des aliments, boissons et tabacs (309 millions d’euros), des moyens de transport (214 millions d’euros) ou des équipements (93 millions d’euros). En parallèle, les intermédiaires financiers et les assurances ont attirés 1,1 milliard d’IDE pour la même année. Un autre secteur porteur, celui de l’informatique et des communications a généré un flux de 447 millions d’euros en 2019.

Près de 40% du PIB roumain constitué d’investissements étrangers

En ce qui concerne le solde total des IDE en Roumanie, de 88,3 milliards d’euros, une augmentation de 8,9% a été constaté entre 2018 et 2019. Ce solde représente 39,5% du PIB du pays, le plus bas niveau depuis 2008.

Les régions les plus attractives de Roumanie sont celles de Bucarest-Ilfov (55,3 mds €, soit 62,7% du solde total des IDE), du centre (7,6 mds €,), l’Ouest (6,1 mds €), le Sud (5,6 mds €).

La plupart des fonds ont été investis dans les industries de production (29% du total), suivies du secteur immobilier (16,9%), du commerce (16,6%) et du secteur financier (11,5%).

Les investisseurs étrangers les plus importants sont les Pays-Bas (23% du solde total des IDE), l’Autriche (12,6%), l’Allemagne (12,3%), l’Italie (8,2%), Chypre (6,2%), la France (6,2%) et la Suisse (4,3%).

L’année 2020 viendra certainement chambouler les chiffres des IDE. Les analyses montrent toutefois que la période post-pandémie sera mieux gérée en Roumanie que la période post-crise de 2008. Cela s’explique par notamment une meilleure coordination au niveau européen et des perspectives de croissance au niveau local.

Source: zf.ro

Read More
Valves at gas plant

La Roumanie reste le deuxième producteur de gaz de l’Union Européenne

Roumanie producteur de gaz

La Roumanie reste le deuxième producteur de gaz de l’Union Européenne. Ce positionnement s’inscrit dans un contexte de baisse de 23% de la production au premier trimestre de l’année 2020 dans l’UE.


D’après un rapport de la direction générale pour l’énergie, dans le cadre de la Commission Européenne, la production des trois premiers mois de l’année a atteint les 16 milliards de mètres cubes.

Les Pays-Bas se classent en tête des producteurs de gaz en Europe avec une production de 7,2 milliards de mètres cubes (45% de la production de l’UE), mais connaissent une baisse de 32% par rapport au trimestre précédent.
A la seconde place arrive la Roumanie avec une production trimestrielle de 2,5 milliards de mètres cubes (16% de la production de l’UE), avec une baisse de seulement 5% face au trimestre précédent.


La baisse globale de 23% dans l’UE s’explique par la baisse de la demande, mais aussi par l’import de gaz (principalement gaz naturel liquéfié – GNL) moins cher. Les imports de gaz de pays hors UE n’ont connu une baisse que de 6% par rapport à la même période, l’année dernière.


Les plus grandes baisses de la consommation (plus de 20%) ont été enregistrées en Roumanie, Lettonie, Finlande et Slovaquie. Malte, bien que sa consommation soit insignifiante, a vu ses besoins en gaz augmenter de 20% lors de ce premier trimestre.

Source : AGERPRES

Retrouvez ici nos autres articles sur l’énergie en Roumanie :

Read More
Politique de confidentialité Politique relative aux Cookies Conditions Générales