La Roumanie a importé l’année dernière 10.9 milliards de tonnes de produits agroalimentaires. Un chiffre en augmentation de 21% par rapport à 2019. La valeur de ces produits, elle, est passée de 8.43 milliards d’euros à 8.93 milliards d’euros (+6%), d’après les chiffres de l’Institut National de la Statistique (INS) en Roumanie.
L’Allemagne occupe la première marche du podium après avoir exporté vers la Roumanie pour 1.4 milliards d’euros de produits agroalimentaires (+3.3%), suivi de la Hongrie avec 1.38 milliards d’euros (+14.4%) et de la Pologne avec 912 milliards d’euros (+5%).
Bien que les exports soient toujours plus importants que les imports pour la Roumanie, une baisse significative de l’écart a été observée en 2020. La Roumanie a exporté, principalement en Europe, 16.4 milliards de tonne de produits agroalimentaires, avec une baisse de 17.4% par rapport à 2019. L’impact de cette baisse sur le volume financier reste pourtant limité avec une régression de 2.7% pour arriver à 6.9 milliards d’euros. Les principaux pays vers lesquels la Roumanie a exporté en 2020 sont l’Italie (770 millions d’euros ; -8.5%), la Bulgarie (507 millions d’euros ; +3%) et les Pays-Bas (394 millions d’euros, au même niveau que l’année précédente). Pour la Roumanie, la plupart des produits agroalimentaires exportés étaient constitués de céréales, même su une baisse significative de ce type d’export a été constaté.
Ces chiffres démontrent que la Roumanie est plus ouverte que jamais aux produits extérieurs. La France a un important retard a rattrapé sur ce marché en pleine croissance et dont le potentiel n’est pas suffisamment exploité.
La Roumanie espère depuis plusieurs années intégrer l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Cette organisation rassemble 37 pays dans le monde ayant comme points communs un système de gouvernance démocratique ainsi qu’une économie de marché.
L’entrée est conditionnée par le respect de certains politiques comme la mise en place d’un mécanisme de redressement et de résilience. C’est justement sur ce point que la Roumanie doit travailler si elle souhaite rejoindre les pays d’Europe de l’Est déjà membre de l’OCDE comme la Pologne, la Hongrie ou encore la Slovaquie.
Bruno Le Maire, ministre français de l’économie, a assuré son total soutien dans ce process d’adhésion à son homologue roumain, Alexandru Nazare. Les deux ministres se sont entretenus ce vendredi 29 janvier au sujet des perspectives économiques européennes pour 2021.
« Dans le process d’adhésion à l’OCDE, la Roumanie a fait d’importants progrès et nous comptons sur le soutien de la France. Nous partageons les préoccupations de la France quant à l’accélération de l’implémentation du mécanisme de redressement et de résilience, afin que l’accès aux financements soit facilité et disponible aux moments opportuns pour soutenir la relance économique européenne », a déclare Alexandru Nazare.
Un canal de dialogue permanent entre les deux pays
Le soutien de la France dans cette démarche est de poids, ce pays étant l’un des membres fondateurs de l’OCDE. D’autre part, Bruno Le Maire s’est dit favorable à l’ouverture d’un canal de dialogue permanent entre les deux ministères. Le ministre français de l’économie a d’ores et déjà annoncé son intention de se rendre à Bucarest, capital de la Roumanie, dès que la situation sanitaire le permettra.
Une adhésion de la Roumanie à l’OCDE constituerait un gage de confiance supplémentaire pour les entrepreneurs souhaitant développer leurs activités à l’international.
La France et la Serbie ont franchi une nouvelle étape vers une collaboration économique plus forte. Lors d’une visite du ministre français délégué au commerce extérieur et à l’attractivité économique, Franck Riester, fin novembre, un accord de coopération a été signé avec le président serbe.
« L’accord de coopération avec la France est très important pour la Serbie et son développement futur », a déclaré le président serbe Aleksandar Vucic après la signature du document.
Il a remercié Franck Riester d’avoir démontré l’ampleur de « l’amitié de l’Etat français, de son président et de son gouvernement envers la Serbie. La Serbie apprécie particulièrement les amis qui démontrent leur amitié dans des circonstances difficiles », a affirmé M. Vucic.
La France sera également impliquée dans la construction de la première ligne de métro de Belgrade dont les travaux doivent commencer dès 2021.
Cette rencontre est un signe fort pour l’avenir des relations économiques entre ces deux pays. Bien que la Serbie ne soit pas « encore » dans l’Union Européenne, des facilités sont mises en place pour que les entreprises françaises puissent s’y installer et développer leurs activités.
Vous souhaitez discuter des opportunités qu’offre ce pays de l’Europe de l’Est ? Nous sommes à votre écoute ici.