Roumanie : 5 milliards d’euros investis en 2022 pour les infrastructures de transport

Alors que seuls deux tiers de l’année 2022 se sont écoulés, la Roumanie a déjà investi près de 5 milliards d’euros dans l’amélioration de ses infrastructures. Sorin Grindeanu, ministre roumain des Transports affirme avoir réalisé des investissements dans tous les modes de transport. « Routier, ferroviaire, aérien et naval. Rien que depuis le début de l’année, nous avons lancé des appels d’offre pour 332 km d’autoroute. C’est quatre fois plus qu’en 2021 », explique le ministre.

Ces 4,7 milliards d’euros correspondent aux différents appels d’offre qui ont été lancés pour de futurs projets d’infrastructures. C’est sans compter les chantiers déjà en cours dans le pays. « En 2022, nous avons déjà en cours de modernisation 254 km de voie ferrée. Pour encore 162 km les gagnants de l’appel d’offre ont été désigné, et pour encore 166 km des offres ont été déposées. » 600 autre kilomètres de voie ferrée feront l’objet de rénovation rapide afin de les garder opérationnelle. Le ministre espère donc avoir 1000 km de voie ferroviaire élevée aux standards européens de confort et de sécurité.

Le ministre précise que le pays ne compte pas en rester là. « En 2023, nous continuerons à utiliser toutes les ressources du ministère pour finaliser les projets qui trainent depuis 30 ans ». La Roumanie est en effet connue pour le retard accumulé dans la construction d’infrastructure efficace. Dès l’année prochaine, l’ensemble des 320 km de l’autoroute A7 reliant la ville de Pitesti (centre du pays) à Pascani (nord-est) devrait se trouver en construction. L’autoroute A8, au nord du pays, devrait également entrer en chantier au cours de l’année prochaine.

Un rythme effréné pour rattraper le retard

Dans les années qui viennent, la Roumanie pourrait finalement rattraper son retard. En proposant un accès via la mer Noire (port de Constanta en cours de modernisation), ainsi que des accès autoroutiers vers l’Ouest (Hongrie), le transport de de marchandise s’en trouverait grandement facilité.

Parmi les grands chantiers à l’étude pour les prochaines années, la Roumanie et la Bulgarie travaillent main dans la main pour relier les deux pays par-dessus le Danube. Une étude de faisabilité a été lancée pour la réalisation de cinq ponts au-dessus du Danube. Cela viendrait grandement fluidifier le trafic de marchandises, les transporteurs n’ayant que deux ponts à disposition pour rejoindre la rive opposée.

L’ensemble de ces chantiers, et le contexte actuel en Ukraine, feront de la Roumanie un hub incontournable pour l’entrée et la sortie des marchandises en Europe. Contactez-nous pour en savoir plus sur les évolutions de ce pays, ainsi que sur les opportunités qui sont présentes pour votre secteur d’activité.

Source : AGERPRES

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Les forces et faiblesses de la Roumanie face au reste de l’Europe

Face au reste de l’Europe, la Roumanie reste en queue de peloton sur de nombreux sujets. Pourtant, elle sort clairement du lot dans certains domaines.

La Roumanie a récupéré du décalage face à la moyenne européenne durant les 15 années d’appartenance à l’Union Européenne. Le pays se trouvait à 44% de la moyenne européenne quant au PIB par habitant en 2007, alors qu’en 2020 les 72% était atteint. Plus que cela, sur certains indicateurs, la Roumanie se retrouve en tête des 27 pays Européens. Par exemple, il s’agit du premier producteur de tournesol et maïs et se trouve parmi les premiers producteurs de vin et de voitures.

Le journal roumain Ziarul Financiar a recensé plusieurs indicateurs sociaux-économiques, points forts et faiblesses de la Roumanie, par rapport au reste de l’Europe.

1. Production de tournesol et de maïs : Première place européenne. Que ce soit en termes de surface de production et de volume de production, la Roumanie est en tête sur ces deux produits. En 2021, le pays a produit 2800 tonnes de tournesol, soit 800 tonnes de plus que la France sur la même période.

2. Production de blé : 4e place en Europe. La surface cultivée a été de près de 2,2 millions d’hectares en 2021, avec une production dépassant les 10 000 tonnes. Ces chiffres placent la Roumanie à la quatrième place européenne après la France, l’Allemagne et la Pologne.

3. Vitesse de connexion Internet : Première place européenne. Avec une vitesse de téléchargement moyenne de 200Mbps, la Roumanie dispose d’une connexion deux fois plus rapide que la moyenne européenne située à 100Mbps.

4. Production de vin : 6e place européenne. Avec plus de 5 millions d’hectolitres de vin produits en 2020, la Roumanie est le sixième producteur européen. Le top 3 est constitué de l’Italie, l’Espagne et la France, avec plus de 30 millions d’hectolitres produits par pays.

5. Volume de production automobile : 7e place européenne. En 2020, le pays à produit 438 000 voitures, plus que la Hongrie (433 000) ou la Pologne (221 000). L’Allemagne reste le leader européen incontestable avec plus de 3,4 millions de voitures sorties de ses usines.

6. Salaire minimum : 19e place sur 21 dans l’UE. Avec un salaire minimum brut de 515 euros par mois, la Roumanie se place en fin de liste parmi les 21 pays de l’UE ayant un salaire minimum implémenté. A l’opposé se trouve le Luxembourg avec 2260 euros brut par mois.

7. PIB par habitant : 26e place de l’UE. Malgré la réduction de l’écart avec les autres pays européens ces quinze dernières années, la Roumanie reste à l’avant-dernière place du classement avec un PIB par habitant de 9400 euros, fin 2021. Seule la Bulgarie est derrière avec 5900 euros par habitant.

8. Le réseau d’autoroute : 21e place européenne. Un autre point faible de la Roumanie. Avec uniquement 931km d’autoroute, le pays occupe la 21e place. Mais si l’on rapporte à la taille du pays et à sa population, ce chiffre est consternant. En comparaison, la Hongrie, avec deux fois moins d’habitants, dispose de 1700km d’autoroute.

9. Les dépenses de santé : 26e place européenne. La Roumanie a alloué 5,7% de son PIB à la santé, en 2019, la plaçant ainsi à l’avant dernière place de l’UE. La moyenne européenne se situe à 9,9% du PIB. L’Allemagne (11,7%) et la France (11%) conduisent ce classement.

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Relier la mer Baltique à la mer Noire, nouvelle ambition américaine

Autoroute Gdansk Constanta
Image d’illustration ne réprésentant pas le tracé encore à définir.

Une délégation roumaine était présente le vendredi 10 octobre à Washington pour la signature d’un accord historique portant sur le développement du nucléaire en Roumanie (à lire dans notre article). Une annonce surprise tout aussi importante a été faite pour le développement de l’économie roumaine.


« Nous allons commencer le déroulement d’un nouveau projet pour la Roumanie, avec la Pologne, pour la construction d’une autoroute et d’une voix ferrée qui lieraient Constanta, de la Mer Noire, et Gdansk, de la Mer Baltique. Ce projet d’infrastructure réprésentera un bénéfice important pour les économies roumaine et polonaise, mais également pour les économies de la région, pour les années à venir » a déclaré depuis Washington Adrian Zuckerman, ambassadeur américain en Roumanie.


Afin que ce projet soit vraiment efficace, le port roumain de Constanta devra également être améliorer. Une autoroute et une voie ferrée entre les deux villes portuères permettraient aux marchandises de circuler plus rapidement. Ce projet est d’autant plus important pour la Roumanie dont les infrastructures constituent encore à ce jour un point faible.


Dans le plan de relance de l’économie proposé par le gouvernement roumain, il est question de construire 3000 km d’autoroute et de voie express d’ici à 2030. Il faudra attendre plus de précision sur le financement de ce projet initié par les Américains pour voir dans quel mesure il s’encadre dans le plan d’infrastructure roumain.

Source : ro.usembassady.gov

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L’Europe accorde 875,5 millions d’euros pour la construction de l’autoroute Sibiu-Pitesti

commission européenne

La première phase de l’autoroute reliant les villes de Sibiu et Pitesti, en Roumanie, va être financée à hauteur de 875,5 millions d’euros par l’Union Européenne. Cette annonce a été faite le jeudi 3 septembre par la Commission Européenne.

Cette autoroute représente un enjeu stratégique pour l’Europe. Elle permettrait d’offrir une meilleure connexion le long du couloir de transport Rhin-Danube. Cela va se traduire par une connexion ininterrompue entre le port de Constanta, ouvrant sur la mer Noire, et le poste de frontière de Nadlac vers la Hongrie.

« Ce projet va résoudre un grand blocage de trafic routier dans réseau de transport roumain. Il va améliorer la sécurité routière, va réduire les durées des trajets et réduire les coûts pour les passagers et les marchandises. Cela aura un effet très positif pour l’économie et la qualité de vie des habitants de la région », a déclaré la commissaire pour la cohésion et les réformes, Elisa Ferreira.

Un défi qui prendra du temps

Cette construction va toutefois prendre du temps. Le défi est titanesque. Cette autoroute sera la première à traverser les montagnes Carpates. Pas moins de 9 tunnels seront construit pour rendre cette connexion possible.

L’autoroute Sibiu – Pitesti aura une longueur de 122,11 kilomètres et va être divisée en cinq lots pour sa construction. Les travaux pour la réalisation du premier lot entre Sibiu et Boita (13,17 km) ont commencé au mois de mars 2020. Ce lot coûtera 125 millions d’euros et devrait être livré dans maximum 4 ans.

Les infrastructures routières ont pris beaucoup de retard en Roumanie par rapport au reste de l’Europe. Mais le gouvernement entend bien accélérer les constructions. Il en a même fait une priorité dans son plan de relance de l’économie jusqu’à 2030.

Source : AGERPRES

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