Les forces et faiblesses de la Roumanie face au reste de l’Europe

Face au reste de l’Europe, la Roumanie reste en queue de peloton sur de nombreux sujets. Pourtant, elle sort clairement du lot dans certains domaines.

La Roumanie a récupéré du décalage face à la moyenne européenne durant les 15 années d’appartenance à l’Union Européenne. Le pays se trouvait à 44% de la moyenne européenne quant au PIB par habitant en 2007, alors qu’en 2020 les 72% était atteint. Plus que cela, sur certains indicateurs, la Roumanie se retrouve en tête des 27 pays Européens. Par exemple, il s’agit du premier producteur de tournesol et maïs et se trouve parmi les premiers producteurs de vin et de voitures.

Le journal roumain Ziarul Financiar a recensé plusieurs indicateurs sociaux-économiques, points forts et faiblesses de la Roumanie, par rapport au reste de l’Europe.

1. Production de tournesol et de maïs : Première place européenne. Que ce soit en termes de surface de production et de volume de production, la Roumanie est en tête sur ces deux produits. En 2021, le pays a produit 2800 tonnes de tournesol, soit 800 tonnes de plus que la France sur la même période.

2. Production de blé : 4e place en Europe. La surface cultivée a été de près de 2,2 millions d’hectares en 2021, avec une production dépassant les 10 000 tonnes. Ces chiffres placent la Roumanie à la quatrième place européenne après la France, l’Allemagne et la Pologne.

3. Vitesse de connexion Internet : Première place européenne. Avec une vitesse de téléchargement moyenne de 200Mbps, la Roumanie dispose d’une connexion deux fois plus rapide que la moyenne européenne située à 100Mbps.

4. Production de vin : 6e place européenne. Avec plus de 5 millions d’hectolitres de vin produits en 2020, la Roumanie est le sixième producteur européen. Le top 3 est constitué de l’Italie, l’Espagne et la France, avec plus de 30 millions d’hectolitres produits par pays.

5. Volume de production automobile : 7e place européenne. En 2020, le pays à produit 438 000 voitures, plus que la Hongrie (433 000) ou la Pologne (221 000). L’Allemagne reste le leader européen incontestable avec plus de 3,4 millions de voitures sorties de ses usines.

6. Salaire minimum : 19e place sur 21 dans l’UE. Avec un salaire minimum brut de 515 euros par mois, la Roumanie se place en fin de liste parmi les 21 pays de l’UE ayant un salaire minimum implémenté. A l’opposé se trouve le Luxembourg avec 2260 euros brut par mois.

7. PIB par habitant : 26e place de l’UE. Malgré la réduction de l’écart avec les autres pays européens ces quinze dernières années, la Roumanie reste à l’avant-dernière place du classement avec un PIB par habitant de 9400 euros, fin 2021. Seule la Bulgarie est derrière avec 5900 euros par habitant.

8. Le réseau d’autoroute : 21e place européenne. Un autre point faible de la Roumanie. Avec uniquement 931km d’autoroute, le pays occupe la 21e place. Mais si l’on rapporte à la taille du pays et à sa population, ce chiffre est consternant. En comparaison, la Hongrie, avec deux fois moins d’habitants, dispose de 1700km d’autoroute.

9. Les dépenses de santé : 26e place européenne. La Roumanie a alloué 5,7% de son PIB à la santé, en 2019, la plaçant ainsi à l’avant dernière place de l’UE. La moyenne européenne se situe à 9,9% du PIB. L’Allemagne (11,7%) et la France (11%) conduisent ce classement.

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La Roumanie enregistre un record de production industrielle

production industrielle

La production industrielle roumaine a atteint, en mars 2021, son plus haut niveau des cinq dernières années sur la période correspondante. Cette croissance s’explique notamment par des records de performance des industries manufacturière et les industries du secteur de l’énergie.

Au mois de mars, la production industrielle a connu une croissance de 13% par rapport au mois précédent. Par rapport au même mois de l’année précédente, la production industrielle a augmenté de 13.4%. Cette importante différence peut s’expliquer par l’instauration de l’Etat d’urgence à partir du 15 mars 2020.

L’industrie manufacturière et la production d’énergie ont atteint en mars 2021 les plus grands niveaux connus lors des cinq dernières années. Cette augmentation a entrainé également une augmentation de l’exportation (voir notre article au sujet de l’import-export en Roumanie).

 Pour l’industrie manufacturière, la reprise du secteur automobile a été la principale locomotive. Alors que pour l’industrie énergétique, les conditions météorologiques expliques cette importante croissance. En effet, ce mois de mars en Roumanie a été beaucoup plus froid que ceux des années précédentes. Entraînant donc une consommation énergétique plus importante.

D’autres records sont prêts à être battus en termes de production industrielle, alors que la Roumanie active son plan de relance. Surtout, le pays se prépare à profiter de la vague de relocalisation européenne qui se fait de plus en plus ressentir.

Venez découvrir à quel point cette dynamique pourrait être favorable à vos projets en prenant rendez-vous avec nos équipes ici.

Source : Biziday.ro

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Human hand is holding Electric Car Charging connect to Electric car

Les pays de l’Est s’emparent du marché des batteries pour l’industrie de l’électromobilité

voiture électrique

L’Europe de l’Est est devenu le fer de lance, pour l’Union Européenne, de l’industrie des batteries électriques destinées à l’électromobilité.

« La Hongrie est devenue le leader européen de la production de batterie », a affirmé en janvier le ministre hongrois de l’extérieur », Peter Szijjarto. Cette déclaration fait suite à l’annonce la société sud-coréenne SK Innoation, de la construction en Hongrie de la plus grande usine de fabrication de batteries électriques en Europe pour une valeur de près de deux milliards d’euros. Il s’agira de la troisième usine de l’entreprise dans ce pays.

La Hongrie n’est pas le seul pays de l’Europe de l’Est a s’impliquer dans cette nouvelle tendance de la mobilité. La Pologne ne compte pas moins de 61 usines de fabrications de batteries électriques. Elle se classe à la 3e place européenne derrière l’Allemagne (79 usines) et l’Italie (67 usines).

« La Pologne est arrivée dans le top des fournisseurs de l’industrie des voitures électriques. Elle est le cinquième producteur de composants et de batteries lithium-ion pour les voitures en Europe », expose Jan Wisnewski de l’association polonaise pour l’e-mobilité. Et ce n’est pas fini. L’entreprise suédoise Northvolt, qui souhaite devenir le concurrent direct de Tesla en matière de stockage d’énergie, va investir 165 millions d’euros dans leur usine de fabrique de batteries de Gdansk pour en faire l’une des plus grandes d’Europe.

Une bataille qui se disputera entre 3 pays spécialisés dans l’industrie automobile

Dans la course à la production de batterie pour le secteur automobile, qui sera en plein boom ces prochaines années, la Hongrie dispose toutefois de l’avantage de la présence des lignes de productions des grands constructeurs automobiles allemands, mais également du constructeur Suziki. La Pologne n’est toutefois pas en reste avec les marques Volkswagen, Fiat, Toyota et Opel.

Un autre acteur, moins connu dans le secteur automobile, mais parmi les groupes les plus puissants du monde, a annoncé un investissement de 700 millions d’euros dans l’extension de son usine de batterie électriques pour automobile. Il s’agit de l’entreprise sud-coréenne Samsung. Son concurrent, toujours Sud-Coréen, LG, est quant à lui présent en Pologne. LG vient également d’annoncer un nouvel investissement de 300 millions d’euros pour son usine polonaise.

La Slovaquie, acteur incontournable de la production automobile en Europe, a pris un léger retard face à la Hongrie et à la Pologne dans cette course à l’électro-mobilité. Mais des investissements sont à attendre, de la part des américains de Wildcat Discovery Technologies par exemple.

L’Europe de l’Est est depuis longtemps impliqué dans l’industrie européenne de la mobilité. L’ensemble des ces annonces d’investissements montre qu’elle n’a pas raté le virage de l’électrique et qu’elle se prépare à participer à un futur plus vert pour l’industrie automobile.

Vous avez un projet lié à l’électro-mobilité ? N’hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions vous présenter les opportunités que vous offrirons les pays de l’Europe de l’Est.

Source : Mediafax.ro

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An employee of the paint shop of the automobile plant conducts training on the preparation of bumpers for painting

Roumanie : l’industrie automobile en pleine effervescence

automobile

Après une période pandémique difficile, le secteur automobile a pris au mois de septembre un nouveau souffle avec notamment plusieurs lancements.

A commencer par le plus grand constructeur automobile roumain, Dacia, qui vient de présenter officiellement le 28 septembre ses deux nouveaux modèles Logan et Sandero. A cette occasion, le groupe est revenu à un rythme de travail de 6 jours sur 7 pour faire face à la production et aux règles sanitaires. Une première en 2020.

L’américain Ford est revenu à un système de trois shifts pour faire face à l’augmentation de la fabrication de moteurs et pour préparer le lancement de la nouvelle Puma ST dans l’usine de Craiova. Il s’agira du tout premier véhicule sport assemblé en Roumanie.

Les équipementiers profitent de cette dynamique pour croître à nouveau leur production. C’est par exemple le cas de Star Assembly, spécialiste des transmissions, qui vient d’ajouter un shift pour sa production. A cette occasion, 145 nouveaux emplois ont été créés.

Iveco Defence assemblera bientôt une partie des 2900 camions commandés par l’armée roumaine dans son usine en construction près de Pitesti (ville près de laquelle est implantée la plus grosse usine Dacia du pays).

Une industrie essentielle à la Roumanie

Les nouvelles sont positives pour la Roumanie pour laquelle l’industrie automobile représente une grande partie de son PIB (14%). Ce secteur d’activité représente 30 milliards d’euros par an et emploie 250 000 salariés.

C’est également un secteur très attractif en termes d’investissement et de démarrage d’activité. De nombreuses PME-ETI francophones ont réussi à se faire une place dans le paysage économique roumain. Contactez-nous afin d’obtenir plus de détails sur les opportunités que peuvent vous offrir la Roumanie pour votre croissance.

Source : Capital.ro / Ziarul financiar

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