A ne pas manquer ! Une présentation sur l’élevage en Roumanie sera réalisée par M. Huot, directeur d’Eastrategies.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec M. Huot, tout au long de l’évènement, pour en savoir plus sur vos opportunités dans les pays de l’Est : https://calendly.com/marc-p-huot/space-2023
Pour fêter ses 35 ans d’existence, le salon international de l’élevage SPACE prendra ses quartiers au Parc-Expo de Rennes du 13 au 15 septembre. A cette occasion, Eastrategies, cabinet de conseil spécialisé dans l’accompagnement des entreprises en Europe de l’Est, se rendra sur place pour rencontrer les éleveurs et professionnels ayant des ambitions internationales.
La meilleure façon de nous rencontrer ? Prenez directement rendez-vous avec Marc Pascal Huot, directeur de Eastrategies, en blocant un créneau sur ce calendrier : https://calendly.com/marc-p-huot
Au fil des ans, SPACE est devenu un rendez-vous incontournable pour l’ensemble des acteurs de l’élevage. Cela passe, bien sûr, par les éleveurs des différentes filières. Mais aussi par toutes les entreprises qui les accompagnent : matériel, alimentation, énergie, etc. Pendant 3 jours, vous pourrez aller à la rencontre de ces professionnels et ainsi développer vos activités.
Depuis 30 ans, Eastrategies accompagne les agriculteurs et éleveurs bretons dans leur développement grâce à l’Europe de l’Est. Que vous cherchiez à exporter, vous installer, prospecter, nous avons l’expérience et les contacts pour vous faciliter la tâche.
Que ce soit lors du salon SPACE, ou dans le cadre d’un rendez-vous ultérieur, nous vous attendons pour discuter de vos projets.
Le Ministre roumain de l’agriculture assure que la production de céréales de cette année sera suffisante pour l’export. Le pays restera encore en 2022 l’un des principaux exportateurs en Union Européenne et au Moyen-Orient.
Il est encore impossible à dire si le pays battra le record de production de 2021 (avec par exemple 11,3 millions de tonnes de blé). La météo ne semble toutefois pas aussi favorable que l’année dernière, et la pression sur le coût de production pourrait avoir un impact sur la production. « Même si la production n’est pas aussi parfaite, elle assurera la consommation interne et un excédent pour l’export », indique le ministre.
L’impact de la guerre en Ukraine risque de se faire ressentir sur les exports justement. Alors que le pays voisin en guerre utilise le port roumain de Constanta pour ses exports, il est à envisager que les quantités ne seront pas aux rendez-vous des années précédentes. Le continent asiatique pourrait se tourner vers la France et la Roumanie pour acquérir les céréales dont il a besoin et pour lesquels il s’approvisionne en général en Ukraine.
Le port de Constanta fera-t-il face aux exportations venant d’Ukraine
A l’heure actuelle, seule 4% des 20 millions de tonnes que l’Ukraine doit débloquer ont pu passer par la Roumanie. Dans le cas très probable où le port de Constanta ne fera pas face aux volumes d’export, les fermiers roumains disposent d’une capacité de stockage de 29 millions de tonnes. Capacité en constante hausse.
La capacité de production du pays devrait quant à elle aussi augmenter significativement dans les prochaines années. Le ministre de l’Agriculture espère que les agriculteurs roumains se mobiliseront pour bénéficier des financements européens mis à leur disposition pour les 5 prochaines années.
Face au reste de l’Europe, la Roumanie reste en queue de peloton sur de nombreux sujets. Pourtant, elle sort clairement du lot dans certains domaines.
La Roumanie a récupéré du décalage face à la moyenne européenne durant les 15 années d’appartenance à l’Union Européenne. Le pays se trouvait à 44% de la moyenne européenne quant au PIB par habitant en 2007, alors qu’en 2020 les 72% était atteint. Plus que cela, sur certains indicateurs, la Roumanie se retrouve en tête des 27 pays Européens. Par exemple, il s’agit du premier producteur de tournesol et maïs et se trouve parmi les premiers producteurs de vin et de voitures.
Le journal roumain Ziarul Financiar a recensé plusieurs indicateurs sociaux-économiques, points forts et faiblesses de la Roumanie, par rapport au reste de l’Europe.
1. Production de tournesol et de maïs : Première place européenne. Que ce soit en termes de surface de production et de volume de production, la Roumanie est en tête sur ces deux produits. En 2021, le pays a produit 2800 tonnes de tournesol, soit 800 tonnes de plus que la France sur la même période.
2. Production de blé : 4e place en Europe. La surface cultivée a été de près de 2,2 millions d’hectares en 2021, avec une production dépassant les 10 000 tonnes. Ces chiffres placent la Roumanie à la quatrième place européenne après la France, l’Allemagne et la Pologne.
3. Vitesse de connexion Internet : Première place européenne. Avec une vitesse de téléchargement moyenne de 200Mbps, la Roumanie dispose d’une connexion deux fois plus rapide que la moyenne européenne située à 100Mbps.
4. Production de vin : 6e place européenne. Avec plus de 5 millions d’hectolitres de vin produits en 2020, la Roumanie est le sixième producteur européen. Le top 3 est constitué de l’Italie, l’Espagne et la France, avec plus de 30 millions d’hectolitres produits par pays.
5. Volume de production automobile : 7e place européenne. En 2020, le pays à produit 438 000 voitures, plus que la Hongrie (433 000) ou la Pologne (221 000). L’Allemagne reste le leader européen incontestable avec plus de 3,4 millions de voitures sorties de ses usines.
6. Salaire minimum : 19e place sur 21 dans l’UE. Avec un salaire minimum brut de 515 euros par mois, la Roumanie se place en fin de liste parmi les 21 pays de l’UE ayant un salaire minimum implémenté. A l’opposé se trouve le Luxembourg avec 2260 euros brut par mois.
7. PIB par habitant : 26e place de l’UE. Malgré la réduction de l’écart avec les autres pays européens ces quinze dernières années, la Roumanie reste à l’avant-dernière place du classement avec un PIB par habitant de 9400 euros, fin 2021. Seule la Bulgarie est derrière avec 5900 euros par habitant.
8. Le réseau d’autoroute : 21e place européenne. Un autre point faible de la Roumanie. Avec uniquement 931km d’autoroute, le pays occupe la 21e place. Mais si l’on rapporte à la taille du pays et à sa population, ce chiffre est consternant. En comparaison, la Hongrie, avec deux fois moins d’habitants, dispose de 1700km d’autoroute.
9. Les dépenses de santé : 26e place européenne. La Roumanie a alloué 5,7% de son PIB à la santé, en 2019, la plaçant ainsi à l’avant dernière place de l’UE. La moyenne européenne se situe à 9,9% du PIB. L’Allemagne (11,7%) et la France (11%) conduisent ce classement.
Afin d’en savoir plus sur ce pays en pleine croissance, tout en découvrant les opportunités qui vous y attendent, remplissez notre formulaire de contact depuis ce lien.