Rapport de la Commission: Roumanie dans les clous, Bulgarie un peu moins
Depuis leur adhésion à l’Union européenne en 2007, la Bulgarie et la Roumanie sont soumis à une surveillance spécifique de la part de la Commission. Les Européens estimaient à l’époque que ces deux pays n’étaient pas tout à fait prêts à rejoindre l’Union. Chaque année la Commission publie donc un rapport sur les progrès réalisés par Roumains et Bulgares dans les domaines de la justice et de la lutte contre la corruption.
On pourrait comparer la situation à un examen que passeraient chaque année Roumanie et Bulgarie. Cette fois, la Roumanie récolte de beaux points avec des progrès dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption à un haut niveau. Du coup, souligne le rapport de la Commission, les Roumains sont plus confiants dans leur système judiciaire. La Commission entend donc soutenir les efforts réalisés par la Roumanie notamment pour faire respecter l’indépendance des nominations à de hauts postes.
La Commission reste néanmoins prudente, la situation en Roumanie est meilleure mais ces progrès doivent encore être consolidés. Il subsiste des incohérences notamment dans certaines décisions de justices et cela continue de préoccuper l’Europe.
Du côté de la Bulgarie, le tableau est plus mitigé. Des progrès ont bien été enregistrés mais ils sont plus timides en raison notamment des incertitudes politiques qu’a connu le pays l’année dernière. La Bulgarie a connu trois gouvernements différents en un an.
Pour ce qui est de la lutte contre la corruption par exemple, le rapport souligne que des solutions ont été trouvées mais au prix d’efforts dispersés, sans une vision d’ensemble. Et les cas de corruption n’aboutissent encore que très rarement devant les tribunaux. Des efforts supplémentaires sont donc encore nécessaires.