La Roumanie et la Bulgarie ont les coûts de main-d’œuvre les plus bas de l’UE
Lorsque vous envisagez de travailler avec des entreprises en Europe de l’Est, il est crucial de comprendre les coûts de la main-d’œuvre dans la région. En tant que cabinet de conseil aux entreprises françaises, nous avons analysé les données récentes concernant les coûts horaires de la main-d’œuvre, qui incluent les coûts salariaux et les coûts non salariaux, tels que les cotisations sociales payées par les employeurs.
L’année dernière, la part des coûts non salariaux dans le coût total de la main-d’œuvre dans l’ensemble de l’économie européenne était de 24,8% dans l’UE et de 25,5% dans la zone euro. Les pays ayant les parts les plus faibles de coûts non salariaux étaient la Lituanie (5,4%) et la Roumanie (5,3%), offrant des opportunités intéressantes pour les entreprises françaises. À l’inverse, la France, la Suède et l’Italie avaient les parts les plus élevées de coûts non salariaux, respectivement 32%, 31,9% et 27,8%.
Entre 2021 et 2022, les coûts horaires de la main-d’œuvre dans l’ensemble de l’économie ont augmenté de 5% dans l’UE et de 4,7% dans la zone euro. Dans la zone euro, tous les États membres ont connu une hausse des coûts horaires de la main-d’œuvre, avec des augmentations les plus notables en Lituanie (13,3%), en Irlande (9,3%) et en Estonie (9,1%).
Pour les pays hors zone euro, les coûts horaires de la main-d’œuvre exprimés en monnaie nationale ont également augmenté l’année dernière dans tous les États membres. La croissance la plus importante a été observée en Bulgarie (15,3%), en Hongrie (13,9%), en Roumanie (12,2%) et en Pologne (11,7%), tandis que la plus faible était au Danemark (2,3%).
Il est également important de noter qu’en 2022, la plupart des États membres de l’UE ont retiré les programmes de soutien introduits en 2020 et étendus en 2021 pour atténuer l’impact de la pandémie sur les employeurs et les employés. Cela signifie que les entreprises françaises qui envisagent de faire affaire en Europe de l’Est doivent prendre en compte les changements récents dans les coûts horaires de la main-d’œuvre et les évolutions législatives pour évaluer les avantages potentiels et les défis liés à cette expansion.
En somme, les entreprises françaises souhaitant investir en Europe de l’Est devraient tenir compte des fluctuations des coûts horaires de la main-d’œuvre et des législations locales pour maximiser leur rentabilité et leur succès. Notre cabinet de conseil est là pour vous guider et vous assister dans cette démarche, en fournissant des informations et des analyses pertinentes pour faciliter votre expansion en Europe de l’Est.