Category: Analyse

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Pourquoi investir dans l’immobilier roumain pourrait être votre prochaine bonne idée

marché immobilier

L’investissement immobilier reste une valeur sûre, surtout en tant de crise. De nombreux investisseurs étrangers ont bien compris cela et prennent d’assaut le marché immobilier roumain. Ils entendent ainsi profiter de la baisse actuelle des prix, pour réussir une plus-value dans quelques années.

Avec des prix nettement inférieur à ceux de l’Europe Occidentale, la Roumanie reste très dynamique dans tous les secteurs de l’immobilier : achat de terrains, d’immeubles de bureaux, construction, investissement locatif. Nous faisons pour vous le point sur ce marché.

Immeubles de bureaux

Dans l’article que nous avions écris (les investissements immobiliers en hausse au premier semestre 2020 en Roumanie), nous vous apprenions que 86% des investissements concernaient des bureaux. Près de 400 millions d’euros ont été investit dans ce secteur. Et, bien que de plus en plus de compagnie pense à transformer les immeubles de bureau en espaces de vie, ce marché reste très dynamique. Les prix varient généralement dans la capitale entre 1500 et 3000 euros / m ² et dépassent rarement les 1500 euros dans les grandes villes de province. Par comparaison, le prix moyen lors d’une vente de bureau à Paris se situe autour de 11 000 euros / m².

Terrains agricoles

Bien que l’Etat Roumain offre de nombreux avantages pour l’investissement dans les terres agricoles par les locaux, l’achat de terrains agricoles reste une opportunité à saisir quand elle se présente. D’après Eurostat, en 2016, la Roumanie était le pays le moins cher d’Europe avec un prix moyen de 1958 euros par hectare (Etude ici). C’est presque quatre fois moins que la France. Depuis, l’écart s’est nettement creusé puisque le prix moyen de l’hectare avoisine les 5000 euros en Roumanie.

La sécheresse qui a frappé la Roumanie a contraint de nombreux agriculteurs roumains à mettre leur terrain en vente. En cette fin d’année, les prix vont connaître une baisse importante, avant de repartir à la hausse en 2021 si les conditions météorologiques sont favorables.

Retrouvez ici nos explications sur le changement de législation et sur l’importance de vous faire accompagner par des experts locaux : https://www.eastrategies.fr/la-roumanie-met-un-frein-aux-investissements-agricoles-etrangers/

Investissement locatif

Il suffit de se promener dans Bucarest, la capitale roumaine, pour voir à quelle point ce marché est porteur. De nouveaux immeubles d’habitations poussent comme des champignons. A telle point que la crise de la COVID-19 n’a pas encore eu d’impact significatif que les prix dans les grandes villes. Une baisse a toutefois été amorcée dans les deux derniers mois alors que la demande est repartie à la hausse. Nous avons comparé pour vous les prix moyens (en août 2020) dans les trois plus grandes villes de Roumanie et de France pour vous faire une idée de la différence :

Bucarest : 1390 euros / m²

Paris : 11 329 euros / m²

Cluj-Napoca : 1811 euros / m²

Marseille : 2 879 euros / m²

Timisoara : 1293 euros / m²

Lyon : 5093 euros / m²

Pour le prix d’un appartement à Paris, vous pourriez en acquérir presque 9 à Bucarest. Un appartement T2 à Paris se louera en moyenne 1400 euros par mois. Un appartement similaire à Bucarest se louera 400 euros. Un simple calcul mathématique vous offrira la différence de rendement entre les deux villes.

Contactez-nous pour discuter d’un éventuel investissement immobilier en Roumanie, nous saurons vous proposer la meilleure solution : https://www.eastrategies.fr/contact/

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Ces pays d’Europe de l’Est qui dépassent toutes les attentes en termes d’innovation

innovation

Les pays de l’Europe de l’Est obtiennent de très bons résultats au classement mondial des pays les innovants. C’est ce que montre « l’index de l’innovation globale 2020 » réalisé par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.

Le temps où les pays de l’Est étaient vus uniquement comme une source de main d’œuvre bon marché doit être laissé derrière nous. Ces pays sont capables d’innover, et nous en avons ici la preuve.

Pour établir ce classement, les chercheurs ont analysé plusieurs facteurs comme le développement des infrastructures, des institutions publiques, les recherches et le potentiel humain. Un pays de l’Europe de l’Est se distingue particulièrement dans ce classement. Il s’agit de la Bulgarie.

Bien qu’elle arrive à la 37e place au rang mondiale, la Bulgarie se classe à la troisième position dans la catégorie des pays aux revenus de niveau moyen-supérieur (sur 37 pays). Seule la Chine et la Malaysie font mieux dans cette catégorie. Bien plus que cela, la Bulgarie fait partie des pays qui ont défié les pronostics et ont dépassé les attentes par rapport à leur niveau de développement.

La Roumanie se classe devant la Russie

La Roumanie se classe également dans le top 5 de la catégorie des pays aux revenus de niveau moyen-supérieur, devant la Russie. A l’échelle mondiale, la Roumanie est à la 46e place de l’innovation.

Autre pays de l’Europe de l’Est à se distinguer dans ce rapport, la Moldavie. Avec une 59e place mondiale, la Moldavie se hisse à la 6e place des pays (29 au total) de la catégorie des revenus de niveau moyen-bas. Elle apparaît également dans la liste des pays ayant dépassé les attentes en termes d’innovation.

Enfin, la Serbie est arrivée 53e au classement mondial en dépassant les prévisions réalisées.  

Ce rapport prouve qu’il existe un réel potentiel de développement dans les pays de l’Europe de l’Est. Les infrastructures et la recherche évoluent dans le bon sens. Avec certitude, nous entendrons de plus en plus parler des innovations de ces pays dans les années à venir.

Vous pouvez également profitez de cette dynamique. Pour cela, il vous suffit de nous contacter.

Source : Global Innovation Index 2020.

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L’économie digitale roumaine pourrait représenter 20% du PIB d’ici à 2030

économie digitale roumaine

L’économie digitale roumaine pourrait représenter au moins 20% du PIB d’ici à 2030, pour atteindre 50 milliards d’euros. Pour cela le pays doit concentrer sur l’accélération digitale et une économie basée sur la technologie. C’est ce que montre une étude réalisée par des experts de Factory 4.0 et Frames.

Du point de vue de la digitalisation, la pandémie est vue comme une opportunité qui permettrait à la Roumanie de bruler les étapes vers l’amélioration et l’augmentation des activités digitales. Cela entraînerait par conséquence une croissance économique significative liée à l’économie.

« Le temps pendant lesquel la Roumanie était attractive par les coûts réduits de la main d’œuvre est passé. Et les perspectives démographiques indiquent une accentuation des problématiques sur le marché du recrutement. Sans un focus sur le développement réel des compétences digitales, l’automatisation et la digitalisation des process, l’économie roumaine risque de perdre des points importants au niveau de la compétitivité », a déclaré Marius Hărătău, dans un communiqué remis par le manager de Factory 4.0 à l’agence AGERPRES.

Une croisse déjà importante par rapport au reste de l’Europe

En 2016, l’économie digitale représentait 6,9% du PIB roumain, soit 12 milliards d’euros. C’est un peu plus que la moyenne de la CEE, située à 6,5%. L’étude rendue par Factory 4.0 et Frames indique que l’économie digitale roumaine a enregistré une croissance cinq fois plus rapide que celle des principales puissances économiques européennes.

Les perspectives sont donc immenses. Il faudra pour cela une implication des autorités qui ont commencé pendant la crise la digitalisation des institutions.

Que vous souhaitiez accompagner les entreprises roumaines dans leur digitalisation, ou que vous souhaitiez bénéficier de services de qualité depuis la Roumanie pour votre entreprise, laissez-nous vous accompagner : https://www.eastrategies.fr/contact/

Source : AGERPRES / Factory 4.0

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La Roumanie met un frein aux investissements agricoles étrangers

terrain agricole

L’achat de terrains agricoles roumains par des étrangers va devenir beaucoup plus difficile à partir du 13 octobre 2020. La loi qui réglemente l’achat et la vente de terrains agricoles (hors zone urbaine) a été modifié pour offrir la priorité à certaines catégories d’acheteurs. Cette loi se fait au détriment des investisseurs étrangers. Une liste d’acheteurs prioritaires a été définie et ceux qui voudront revendre leur terrain avant 8 ans à compter de la date d’achat devront payer une taxe pénalisante.

Jusqu’au 13 octobre 2020, la liste des acheteurs prioritaires était la suivante :

  • Copropriétaire ;
  • Détenteur d’un bail d’exploitation du terrain ;
  • Propriétaire d’un terrain voisin ;
  • Etat roumain.

A cette liste s’ajoute maintenant les catégories suivantes :

  • Parents au premier degré ;
  • Parents et parents par alliance jusqu’au troisième degré ;
  • Propriétaire d’investissements agricoles ;
  • Jeunes fermiers ;
  • Personnes physiques résidentes de la commune à laquelle est rattachée le terrain, ou des communes voisines ;
  • Académie des sciences agricoles et autres unités de recherche.

La résidence en Roumanie devient un quasi indispensable

Concernant les détenteurs d’un bail d’exploitation, une nouvelle condition de taille apparaît. Sont éligibles uniquement les personnes physiques ou personnalités juridiques qui ont eu leur domicile ou résidence en Roumanie au cours des cinq dernières années. Dans le cas des personnalités juridiques, il est nécessaire que celles-ci soient contrôlées par des personnes ayant leur domicile/résidence en Roumanie.

Une autre priorité spéciale est accordée aux personnes physiques et personnalités juridiques qui prouvent leur résidence en Roumanie depuis 5 ans, et démontrent une activité d’au moins 5 ans dans le domaine agricole. Pour les personnalités juridiques, au moins 75% des revenus totaux des cinq dernières années fiscales doivent être issus d’activités agricoles. De plus, les associés et actionnaires qui détiennent le contrôle de ces personnalités juridiques doivent avoir leur domicile de ces cinq dernières années en Roumanie.

Toutes ces nouvelles conditions, qui visent à favoriser les investissements nationaux, vont rendre les transactions plus complexes. Il n’est donc pas impossible pour un investisseur étranger d’acheter une terre agricole en Roumanie, mais les possibilités sont réduites.

80% de taxe si le terrain est revendu moins de 8 ans après son achat

De plus, une nouvelle règle décourage la vente directe ou indirecte des terrains dans les huit années qui suivent son acquisition. Dans le cas d’une vente prématurée, le vendeur sera obligé de payer une taxe de 80% sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat initial du terrain. Il est donc envisageable que les prix des terrains agricoles hors zone urbaine explosent pour compenser cette taxe par un prix de vente plus important.

Une autre difficulté peut se présenter dans le cas d’une vente consolidée de plusieurs terrains. Qu’adviendra-t-il de la vente si un agriculteur voisin se porte acquéreur prioritaire pour l’un des lots, celui du milieu par exemple ? Des clarifications sont encore attendues à ce sujet. Les premières ventes effectuées après le 13 octobre seront analysées à la loupe pour déterminer les conséquences exactes de cette modification de loi.

Pour les investisseurs étrangers, il est d’autant plus important de trouver un partenaire local capable de les accompagner sur ce type de dossiers complexes. Eastrategies se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions à ce sujet et pour vous accompagner dans vos investissements en Roumanie.

Source : economica.net

Texte légal : Loi nr. 175/2020

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