Category: Analyse

Les entreprises roumaines optimistes pour leur croissance en 2023

Les entreprises roumaines sont optimistes quant à l’année 2023, avec près de 65% des entreprises interrogées s’attendant à une croissance de leur chiffre d’affaires. C’est ce que révèle le sondage ANIS Sentiment Survey, publié pour la première fois par l’Association patronale de l’industrie du logiciel et des services. Seuls 4,8% des personnes interrogées prévoient une baisse de leurs revenus cette année, tandis que 30,2% s’attendent à un chiffre d’affaires similaire à celui de 2022. En outre, 68,3% des entreprises interrogées prévoient une augmentation de leur effectif pour 2023, tandis que 22,2% n’ont pas encore décidé s’ils réduiront ou augmenteront leur effectif cette année. À l’opposé, 9,5% des personnes interrogées affirment qu’elles réduiront leur effectif.

Le sondage montre également que 61,9% des personnes interrogées estiment que les investissements de leurs clients dans les projets informatiques augmenteront en 2023, tandis que 38,1% prévoient une baisse à ce niveau. Le directeur exécutif de l’ANIS, Corina Vasile, souligne que ces résultats sont encourageants car ils montrent qu’il n’y a pas de crise dans l’industrie locale et que l’impact de la crise mondiale est relativement faible. Cependant, elle note que de nombreux membres de l’association expriment une certaine prudence en ce qui concerne les revenus et la prévisibilité des projets sur lesquels ils travaillent.

60% des entreprises prévoient de recruter

Malgré cela, un indicateur est certain : plus de 60% des entreprises prévoient de recruter cette année en raison de la pénurie de spécialistes, un problème persistant depuis plusieurs années. L’ANIS, qui représente les intérêts des entreprises IT roumaines, soutient le développement de l’industrie locale du logiciel et des services, ainsi que la croissance des entreprises impliquées dans l’externalisation et celles qui créent de la propriété intellectuelle en développant des produits.

Fondée en 1998, l’ANIS compte plus de 160 membres, tant des petites entreprises que des multinationales, des entreprises roumaines ou étrangères, avec des sièges dans tous les grands centres IT du pays et plus de 47 000 employés. Les membres de l’ANIS génèrent un chiffre d’affaires dépassant 3,87 milliards d’euros, soit plus de 65% des revenus générés par l’industrie IT au niveau national.

En somme, les résultats du sondage ANIS Sentiment Survey indiquent une année 2023 optimiste pour l’industrie du logiciel et des services en Roumanie, avec une majorité d’entreprises prévoyant une croissance de leur chiffre d’affaires et une augmentation de leur effectif. La pénurie de spécialistes continue d’être un problème majeur, mais l’ANIS travaille à soutenir le développement de l’industrie locale et à créer de nouvelles opportunités pour les entreprises du secteur.

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Les chiffres de la recherche en Roumanie

Selon les données publiées par l’Institut National de la Statistique (INS), le nombre de salariés travaillant dans la recherche et développement a augmenté de 3,77% en 2021 par rapport à l’année précédente, totalisant 47 011 salariés. Les femmes représentaient 46% de l’ensemble des salariés dans ce domaine.

Les secteurs dans lesquels les salariés étaient les plus présents étaient l’enseignement supérieur (40,5%), le secteur des affaires (31,8%), le secteur gouvernemental (26,9%) et le secteur privé non lucratif (0,8%). Les chercheurs représentaient la plus grande proportion de salariés travaillant dans la recherche et développement (62,4%), suivis par d’autres catégories de salariés (21,6%) et les techniciens et assimilés (16,0%).

Les domaines scientifiques les plus fréquemment étudiés étaient les sciences de l’ingénierie et de la technologie (51,4%) et les sciences naturelles et exactes (17,8%). Les sciences humaines étaient le domaine le moins représenté (3,4%). Les salariés travaillant dans la recherche et développement avaient pour la plupart un diplôme de niveau supérieur (85,8%) et ont travaillé en moyenne à temps plein (72,9%).

0,5% du PIB dans la recherche

Les chercheurs âgés de 35 à 44 ans étaient les plus nombreux dans les secteurs gouvernementaux et de l’enseignement supérieur. Les dépenses totales engagées pour la recherche et développement ont atteint 5,616 milliards de lei en 2021, soit 0,48% du produit intérieur brut (PIB). Les dépenses courantes représentaient 91,4% des dépenses totales, tandis que les dépenses en capital représentaient 8,6%.

La majorité des dépenses ont été allouées à la recherche appliquée (54,2%). Les principales sources de financement pour la recherche et développement étaient les entreprises (51,8%) et les fonds publics (31,6%), tandis que les fonds provenant de l’étranger représentaient 12,6% des dépenses totales.

En résumé, le secteur de la recherche et développement a connu une augmentation du nombre de salariés en 2021, avec une forte présence dans les secteurs de l’enseignement supérieur et des affaires. Les chercheurs représentent la plus grande proportion de salariés travaillant dans la recherche et développement, et la plupart des dépenses sont allouées à la recherche appliquée. Les entreprises et les fonds publics sont les principales sources de financement pour la recherche et développement en Roumanie.

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Roumanie : Le pouvoir d’achat est 51% en dessous de la moyenne européenne

Les Roumains disposent d’un pouvoir d’achat moyen de 8 017 euros par habitants en 2022. Ce montant est 51% inférieur à la moyenne des 42 pays européens analysés dans le cadre d’une étude réalisée par GfK Purchasing Power Europe 2022. La Roumanie se classe ainsi à la 31e place de ce classement.

L’étude détaille, région par région, le pouvoir d’achat des Roumains. Sans surprise, les habitants de la capital, Bucarest, disposent du pouvoir d’achat le plus important du pays avec 15 482 euros par habitant pour l’année 2022.

« Cela signifie que les habitants de la capitale ont un pouvoir d’achat de plus de 93% supérieur à la moyenne nationale et 3,6 fois plus importante que les habitants de la région de Vaslui (où l’on retrouve le plus bas niveau de pouvoir d’achat du pays). Dans cette région, les habitants disposent uniquement de 4 728 euros pour leurs dépenses et leurs économies, ce qui représente approximativement 53% de la moyenne nationale », mentionne le communiqué de l’agence GfK.

Sur les 42 régions composants la Roumanie, seulement 10 d’entres elles sont au-dessus de la moyenne nationale lorsque trois-quarts du pays se trouve en dessous de la moyenne. L’écart continue de se creuser d’année en année. Cela s’explique notamment par l’arrivée de plus en plus de jeunes, venant dans les grandes villes pour faire leur étude, sans repartir par la suite dans leur région d’origine.

Bien qu’au niveau européen, ce pouvoir d’achat soit en hausse de 5,8% pour l’année 2022, il est à noter que cette étude ne tient pas compte de l’inflation. En Roumanie, cette dernière dépasse les 10% et aura donc un fort impact sur le pouvoir d’achat des habitants. Toutefois, grâce à la croissance que connaît le pays, ses habitants voit leur pouvoir d’achat augmenter chaque année, ouvrant de nouvelles perspectives aux entreprises souhaitant exporter leurs produits en Roumanie.

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Roumanie : Les bureaux parmi les moins chers d’Europe

Vous êtes à la recherche d’espace de bureaux pour votre entreprise ? Cet article pourrait bien vous intéresser. Et pour cause, la location d’espace de bureaux à Bucarest reste aujourd’hui parmi les plus abordables d’Europe. Cela représente un facteur majeur d’attraction pour les entreprises du secteur IT&C, qui y trouvent un intérêt financer, mais aussi des employés formés et opérationnels pour leurs activités.

D’après une étude de Cushman & Wakefield Echinox, bien que le prix du mètre carré soit passé de 18,5 euros au début de l’année, à 19,5 euros aujourd’hui, Bucarest reste l’une des villes les plus attractives d’Europe. A titre de comparaison, d’autres villes d’Europe de l’Est comme Budapest ou Varsovie demandent autour de 24 euros par mètre carré. Du côté de Prague, nous parlons même de 27 euros du mètre carré. Seule la capitale bulgare, Sofia, fait mieux que Bucarest avec 15 euros/m2, sans présenter toutefois l’avantage d’une main d’œuvre aussi qualifiée qu’en Roumanie.

Il faut dire que les entreprises du secteur des nouvelles technologies y trouvent leur compte. Le revenu annuel des employés spécialistes de l’IT&C à Bucarest est 40% inférieur à ceux de Varsovie, et de moitié inférieure à ceux de Prague.

« Bucarest est sans doute un hub technologique en Europe Central et de l’Est, si nous regardons les investissements que les entreprises de ce secteur ont réalisé dans les dernières années. D’une perspective immobilière, dans les dix dernières années, cette industrie a cumulé plus d’un million de mètres carrés loué seulement à Bucarest, ce qui représente 40% du volume transactionnel dans la capitale roumaine », explique Cushman & Wakefield Echinox.

La crise de la Covid-19 et la montée en puissance du télétravail n’a pas refroidi les ardeurs des entreprises souhaitant louer de nouveaux espaces en Roumanie. Entre janvier et septembre 2022, 222 600 mètres carrés ont été loués (soit une croissance de 5% par rapport à la même période en 2021. La demande d’espace de bureau dépasse le volume de construction en cours dans le pays. Il faut donc avoir une bonne connaissance du marché pour trouver l’espace idéal à réserver.

Estrategies a accompagné l’implantation de centaines d’entreprises ces 30 dernières années en Roumanie. Que vous soyez à la recherche d’un espace pour délocaliser certaines de vos activités, ou que vous souhaitiez débuter un nouveau projet, écrivez-nous pour bénéficier de nos conseils.

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