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Roumanie : Les dettes accumulées pendant la crise pourront être échelonnées

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Les entreprises ayant des obligations fiscales non-acquittées à la suite de la déclaration de l’état d’urgence (le 16 mars 2020), pourront solliciter un échelonnement pour les payer sur 12 mois. C’est ce que prévoit un projet d’ordonnance gouvernementale d’urgence annoncé en réponse aux difficultés rencontrées par certaines entreprises roumaines.

L’Etat avait déjà annoncé en juin 2020 qu’un délai supplémentaire était accordé pour le paiement des dettes fiscales jusqu’au 25 octobre. A une vingtaine de jour de l’échéance, c’est une bonne nouvelle pour de nombreux entrepreneurs qui se demandaient comment ils allaient bien pouvoir payer.

Pour bénéficier de cet avantage fiscal, les entreprises devront être à jour dans leurs dettes d’avant le 16 mars 2020 et ne pas faire face à une procédure d’insolvabilité. Pas besoin de garantie et la procédure est simplifiée. L’envoie d’un simple formulaire et une proposition de tableau de paiement seront suffisant. L’entreprise aura le choix de payer la même somme pendant les 12 mois, ou de répartir les montants comme elle le souhaite.

Une mesure de soutient assumée par l’Etat

Une fois l’ordonnance publiée au journal officielle, les entreprises auront jusqu’au 15 décembre pour effectuer leurs demandes. L’échelonnement sera accordé dans les 5 jours.

« La principale préoccupation du Gouvernement, après la santé de la population, représente la relance de l’économie et l’évitement d’une récession prolongée, comme en 2008 », a affirmé Florin Cîţu, le ministre roumain des finances publiques. « Pour cela nous préférons emprunter temporairement plus sur le budget de l’Etat et soutenir le milieu des affaires avec le maintien des liquidités et le soutien des activités ».

Source : AGERPRES

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Roumanie : l’industrie automobile en pleine effervescence

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Après une période pandémique difficile, le secteur automobile a pris au mois de septembre un nouveau souffle avec notamment plusieurs lancements.

A commencer par le plus grand constructeur automobile roumain, Dacia, qui vient de présenter officiellement le 28 septembre ses deux nouveaux modèles Logan et Sandero. A cette occasion, le groupe est revenu à un rythme de travail de 6 jours sur 7 pour faire face à la production et aux règles sanitaires. Une première en 2020.

L’américain Ford est revenu à un système de trois shifts pour faire face à l’augmentation de la fabrication de moteurs et pour préparer le lancement de la nouvelle Puma ST dans l’usine de Craiova. Il s’agira du tout premier véhicule sport assemblé en Roumanie.

Les équipementiers profitent de cette dynamique pour croître à nouveau leur production. C’est par exemple le cas de Star Assembly, spécialiste des transmissions, qui vient d’ajouter un shift pour sa production. A cette occasion, 145 nouveaux emplois ont été créés.

Iveco Defence assemblera bientôt une partie des 2900 camions commandés par l’armée roumaine dans son usine en construction près de Pitesti (ville près de laquelle est implantée la plus grosse usine Dacia du pays).

Une industrie essentielle à la Roumanie

Les nouvelles sont positives pour la Roumanie pour laquelle l’industrie automobile représente une grande partie de son PIB (14%). Ce secteur d’activité représente 30 milliards d’euros par an et emploie 250 000 salariés.

C’est également un secteur très attractif en termes d’investissement et de démarrage d’activité. De nombreuses PME-ETI francophones ont réussi à se faire une place dans le paysage économique roumain. Contactez-nous afin d’obtenir plus de détails sur les opportunités que peuvent vous offrir la Roumanie pour votre croissance.

Source : Capital.ro / Ziarul financiar

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La Roumanie chasse les investisseurs dangereux pour la sécurité nationale

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La Roumanie va pouvoir interdire et éliminer les investissements étrangers directs qui représentent un danger pour la sécurité nationale. Concrètement, l’Etat pourra refuser à un investisseur non-membre de l’Union Européenne d’investir, mais il pourra également le forcer à vendre les investissements déjà réalisés en Roumanie. Dans le cas où ce dernier refuserait, l’Etat roumain proposera aux enchères ces investissements.

La Roumanie applique ce changement afin de s’aligner sur la réglementation européenne qui a évolué en ce sens en 2019, lorsque le pays était à la présidence du Conseil de l’UE.

La législation prévoyait déjà la possibilité d’interdire de futurs investissements étrangers considérés comme un risque pour la sécurité. Mais rien n’était fait pour contrecarrer les investisseurs déjà présents sur le territoire.

Une commission d’examen des investissements étrangers directs (CEISD) sera créée et constituée de membres de plusieurs ministères. Le champs d’action de cette commission sera limité uniquement à la réglementation des investissements pour les activités suivantes : sécurité des citoyens et ressortissants de l’UE, sécurité des frontières, sécurité énergétique, sécurité des transports, sécurité de l’approvisionnement en ressources vitales, sécurité des infrastructures critiques, sécurité des systèmes informatiques et de communication, sécurité des activités financières, le fisc, les banques et assurance, la sécurité de la production et de la circulation des armements, des munitions, explosifs et substances toxiques, la sécurité industrielle, la protection contre les catastrophe, la protection agricole et environnementale et la protection des opérations de privatisations des entreprises ayant un capital majoritaire détenu par l’Etat ou géré par ce dernier.

Les investisseurs européens ne seront pas concernés

Les investissements étrangers dans les médias seront également strictement contrôlés. Les médias ayant une audience nationale devront informer publiquement si leurs fonds proviennent d’investisseurs étrangers. La commission d’examen des investissements étrangers directs lancera alors un débat public de 30 jours à l’issu desquels un avis favorable ou défavorable sera émis.

Les membres de l’Union Européenne ne seront pas inquiétés par cette mesure. A l’inverse, les investisseurs étrangers membres de l’UE seront assurés de ne pas être mis en concurrence déloyale avec des investisseurs dangereux pour la sécurité nationale.

La Roumanie est devenue d’autant plus atractive que sa bourse a été reclassé au rang de marché de capitaux émergent (lire notre article ici).

Source : Adevarul

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Europe trip Romania

Le tourisme rural en Roumanie, un atout en temps de crise

tourisme

La Roumanie se fait une place dans les leaders européens du tourisme rural. Et cela devrait se poursuivre à l’avenir. C’est en tout cas ce que montre une étude réalisée à l’occasion de la journée mondiale du tourisme, célébrée chaque année le 27 septembre.

« Le tourisme rural est, probablement, la plus spectaculaire forme de tourisme de la Roumanie ces 25 dernières années », affirme Traian Badulescu, consultant en tourisme auteur de l’analyse. « Le tourisme rural représente l’une des formes de tourisme avec lesquelles nous pouvons être compétitif face à n’importe quel pays européen. »

La Roumanie se situe depuis 20 ans dans le top 10 des pays européens du point de vue agrotourisme et tourisme rural développé, aux côtés de la France, de l’Espagne, de l’Italie ou de la Grèce. Au niveau mondial, la Roumanie est souvent comparée à la Californie, au Brésil, à Taiwan ou aux Philippines.

Un secteur qui résiste à la crise

Ce pays de l’Europe de l’Est dispose en effet de nombreux atouts à faire valoir en termes de paysages, de traditions et usages ruraux conservés.

Pendant la crise de la COVID-19, les pensions rurales ont mieux résister du fait de leur isolement et de leur implantation dans un milieu naturel. Alors que les années précédentes, les touristes privilégiaient ce type de tourisme uniquement pour des week-ends, les séjours dans les pensions atteignent maintenant 5 à 7 nuits.

Emil-Razvan Pirjol, secrétaire d’Etat en charge de la direction générale du tourisme au ministère de l’économie, considère que le tourisme rural est un facteur de développement pour le pays.

Preuve en est que de plus en plus d’investisseurs étrangers viennent chaque année investir dans des hôtels et pensions autour de circuits touristiques toujours plus attractifs.

Source : AGERPRES

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